Portraits d'ardéchois

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Conrad KILIAN


1898-1950


Géologue, explorateur, savant aventurier

Géologue et explorateur de génie, la vie de Conrad Kilian a été mise en scène dans une "fiction" appelée "Le fou du désert". Personnage hors du commun, spécialiste de l'exploration du Sahara; il y découvrira tous les éléments laissant subodorer la présence de pétrole. Il finira dans la misère, mort dans des conditions plus que mystérieuses.

Jeunesse

François-Théodore-Conrad Kilian est né le 23 août 1898 au château des Sauvages Château de Désaignesà Desaignes en Ardèche. Le père de Conrad est d'origine alsacienne, sa mère Amy-Anna Boissy d'Anglas (1841-1899), est la petite-fille du conventionnel ardéchois. Conrad passe son enfance et son adolescence à Grenoble où son père Wilfrid Kilian est professeur de géologie depuis 1892.

A l'école comme au lycée Conrad manifeste un caractère indépendant et entier ce qui le conduit à être exclu et à poursuivre ses études quelques temps à Annecy. Très jeune il est passionné par l'entomologie (sciences des insectes) et la géologie qu'il pratique en compagnie de son père, un marteau à la main dans le massif de la Chartreuse; il lit également beaucoup et rédige dès l'âge de neuf ans, des notes qu'il intitule "Le sol et les bêtes". Son père stupéfait découvre la phrase que l'enfant a écrit sur la première page: "Demain, tous les continents seront devenus familiers aux hommes. Un seul mystère demeurera : l'Afrique".

Il a dix-sept ans lorsque, en 1915, le Bulletin de la Société de Géologie publie sa première note sur l'Urgonien (relatif à cet âge géologique) de la falaise de Charmechaude, en Chartreuse. C'est vers cette époque qu'il dit à son père : "Je n'ai pas l'intention de devenir chercheur dans une petite ville de province. J'ai besoin d'espaces, de grands espaces".

Son camarade de classe Henri Petiot dit Daniel-Rops (Académicien français) le décrit: "Grand, fort, à la fois abrupt et charmeur, effronté et d'une extrême gentillesse avec quelque chose qui faisait dire de lui qu'il n'était pas comme les autres."

Après l'obtention de son bac, il présente deux concours dont il est exclu pour raison de santé. Par la suite il est ajourné puis réformé du service militaire et finit par être admis, grâce à une intervention, à l'École d'Application de Fontainebleau dont il sort avec le grade d'aspirant. En 1917, il prend part aux dernières offensives déclenchées par Foch et reçoit la Croix de guerre avec citation. Démobilisé en 1920, il va terminer ses études à Lyon auprès d'un ami de son père Charles Dejeret.

Première mission

Le rêve du colon

Une légende raconte que les Garamantes, Conrad Kilianpeuple appartenant à la grande nation Lybienne (dont Hérodote parle dans le Livre IV de son Enquête), qui développèrent une brillante civilisation, auraient enfoui un trésor dans le massif du Hoggar. Un riche colon d'origine suisse fit le rapprochement avec les récits des survivants de la mission Flatters qui pensaient que le colonel Flatters aurait été tué après avoir découvert des émeraudes. Le colon décide d'organiser une petite expédition avec un professionnel du désert. Le hasard le met en relation avec un aventurier dénommé Lacroix, mais sa première tentative est un échec. Il s'adresse alors à Wilfrid Kilian qui en parle à son fils Conrad, qui accepte la mission de rechercher des émeraudes dans une des innombrables grottes du Sahara central. Wilfrid prend cependant la précaution de faire patronner la mission de son fils par le Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, afin de pouvoir bénéficier de l'appui et de la protection des autorités en cas de coup dur dans cette région peu sûre. Au moment de son départ son père lui dit: "N'oublie pas de rechercher les graptolites" .

A la recherche des émeraudes

Conrad Kilian rencontre Lacroix et sa compagne à Marseille. Bien que chef de l'expédition, Conrad n'éprouve pas de sympathie pour son ambitieux et hableur futur compagnon de route. Après les préparatifs d'usage, la caravane part de Touggourt le 8 janvier 1922. Au cours de la descente vers le Sud, de graves différents ont surgi entre les deux hommes. Lacroix ne pense qu'aux émeraudes, alors que pour Kilian les pierres passent au second plan, il a entrepris une étude géologique détaillée des terrains traversés. Passionné par ses recherches, Conrad se laisse distancer ou se lance dans des randonnées solitaires ce qui rend furieux Lacroix. Les deux hommes ne s'entendent plus et décident de se séparer. Kilian poursuit seul son exploration, il trouve dans une grotte des peintures rupestres très bien conservées. A peine revenu il rédige ses observations sous le titre : "Aperçu général de la structure des Tassifs des Adjers" puis dans un livre "Au Hoggar, mission 1922". Il apprend que son ex-compagnon de voyage est revenu à Alger où il a été arrêté et emprisonné.

Rentré en France, Conrad prépare ses examens de licence qu'il avait abandonnés. C'est ensuite qu'il décide de monter une véritable expédition afin de compléter sérieusement le travail entrepris en 1922. Dans son livre "Au Hoggar, mission de 1922" il fait état de schistes à graptolites indiquant qu'il existe un plancton fossile important, c'est à dire des matières organiques considérables qui en évoluant ont donné naissance au pétrole… A 23 ans Conrad Kilian se révélait un géologue de génie. Alors qu'il prépare sa deuxième expédition, son père décède - le 30 septembre 1925 -, mais il est conforté dans ses intentions de poursuivre ses recherches.

Deuxième Mission Première expédition

Sa mère lui remet sa part d'héritage. Il reçoit quelques maigres subventions de ministères. Il part comme chargé de mission par l'Institut de France, le Ministère de l'Instruction et le Ministère des Colonies. Il était autorisé à porter la tenue militaire.

A son arrivée en Algérie, au printemps 1926, les autorités des Territoires du Sud le voient arriver sans enthousiasme. Le comportement provoquant et désinvolte de Kilian attise les jalousies. Il avait clairement annoncé ses intentions: traverser le Ténéré du Tafassasset et reconnaître les confins Touareg-Tebbou. Atakor-Hoggar

A Touggourt il choisit son guide: El-Bachir qui deviendra son "écuyer-banneret", en portant sur une lance le fanion de Kilian. Le trois décembre 1926, il part de Touggourt en direction de Tamanrasset. Arrivé dans le Massif de l'Atakor (Hoggar), Conrad prend contact avec les différentes tribus pour obtenir des renseignements sur le Ténéré. On lui confie un guide réputé et un guerrier.

Le 4 avril 1927, l'expédition commence son raid de 500 km, sur une terre sans eau, sans bois, sans pâturage pour les animaux. Conrad veut déterminer le parcours de l'Oued Tafassasset (terre de légende et jadis véritable fleuve qui descendait du Hoggar, ses eaux allaient se perdre dans le lac Tchad…) aujourd'hui ce fleuve est fossilisé et, selon les nomades, reparaît à In Azaoua puis rejoindrait le Niger. Kilian décide de partir d'In Azaoua, avec les provisions, en direction du puits d'Afaleleh. Le puits est ensablé, il décide de partir de nuit en direction du nord vers le puits de Tirinine. Après trois jours d'arrêt il prend la route de Djanet (oasis en pays Touareg). Mais Kilian n'a pas pu reconnaître l'oued Tafassasset.

Deuxième expédition

Début février 1928, Kilian gagne Tamanrasset pour préparer son expédition. Bord TénéréIl prévoit de traverser le Ténéré d'Ouest en Est, dans le désert absolu, sans puits ni pâturage. Sur un terrain coupé d'escarpements et de ravins, la caravane parvient à Tummo; entre Madama et In-Ezzane, Conrad découvre des traces laissés il y a 4.000 ans par les chars des Garamantes, et plus loin un labyrinthe de grottes dont certaines ont été aménagées et comporte des peintures rupestres. Il y trouve même une émeraude taillée. Conrad se trouve en fait à l'emplacement où devait se situer l'antique royaume des Garamantes. Après avoir réuni une volumineuse documentation sur le problème frontalier qui se pose entre Maures du Sahara occidental, Touareg du Sahara central, Tebbous du Tibbesti; il étudie une rectification de frontière favorable à la France. Les limites étant mal définies, il déclare prendre possession de la région et de sa capitale au nom de la France. Le sultan de Mourzouk (village, oasis, et poste italien en Lybie colonisée de 1911 à 1943), qui s'apprête à se rebeller contre l'Italie, avec dix mille guerriers, lui propose de s'installer avec lui et de devenir le seigneur du Fezzan. Kilian refuse, il est venu en explorateur et non en guerrier contre l'Italie. Il profite de sa présence pour réunir une solide documentation sur l'ensemble du problème frontalier. Puis Kilian revient à Djanet puis à Ouargla.

Retour à Ourgala puis en France

Mal reçu et interdit de séjour par le commandant Corbillet commandant des Territoires du Sud à Ouargla, Kilian rencontre le lieutenant Coche qui deviendra un ami; un autre officier, Emmanuel de Ballincourt lui propose de l'héberger. En transit à Alger, en juin 1929 Kilian est invité au Palais d'été par le Gouverneur Pierre Bordes, là il apprend que sa fiancée, qui lui avait promis de l'attendre, s'est mariée. Rentré en France il rencontre Corinne qui lui repproche de n'avoir pas répondu à ses lettres…

Le premier combat de Conrad Kilian : la frontière Libyenne

Revenu à Paris, il s'installe dans un hôtel modeste au 23 rue du Bac. C'est là qu'il rédige ses notes, relevés et coupes qu'il publie dans l'Illustration. Il écrit également des articles sur sa conception de la frontière franco-Lybienne (favorable à la France). Les italiens protestent en faisant occuper Ghat (capitale historique des Touaregs N'Ajjers).

Les rapports des missions de Kilian sont adressés à différents ministères, il sollicite une entrevue avec le Président de la Répbulique qui le reçoit le 17 juillet 1929 et auquel il expose qu'il est essentiel de garder les grandes pistes et les postes clés dans le respect des traités en cours. Le Président Gaston Domergue paraît prêt à défendre le point de vue de Kilian mais les autorités militaires expriment un point de vue contraire.

En juillet 1930, le Président Poincarré rassure Kilian en précisant que les promesses faites à l'Italie en 1915 ont été vagues. Le Président Poincarré exprime le vœu que Kilian soit désigné comme expert au moment des négociations sur la fixation de la frontière Lybienne. Quand le 7 janvier 1935, Laval signe à Rome les accords franco-italiens avec Mussolini, afin de tenter de ramener Rome dans le camp des alliés, en fait le nouveau tracé de la frontière Lybienne abandonne à l'Italie les territoires explorés par Kilian.

Le Mertoutek

Garet el Djenoun
Garet el Djenoun (2375m), la "Montagne des Génies"

En 1935, le capitaine Coche avec des amis, Mertoutekdont Roger Frison Roche comme guide de haute montagne, veut tenter la première ascension du Garet el Djenoun qui domine le massif de Tefedest au nord du Hoggar; pour cela il demande à Kilian les renseignements utiles à cette expédition. Ils partent le 2 avril 1935, réussissent à gravir plusieurs montagnes. Puis Coche se souvient que Kilian lui a parlé d'une légende selon laquelle des figures humaines grandeur nature seraient représentées sur des blocs de pierre, mais personne ne les a vu, peut-être aux sources de l'oued Mertoutek. Deux Touaregs chasseurs de mouflons leur indiquent l'emplacement des gravures, les hommes remontent l'oued et tombent sur les gravures et peintures rupestres sur le plateau de Timelain.

Troisième expédition au Sahara

Au début de 1935, Kilian revient au Sahara, chargé par l'Etat Major de la Défense Nationale de reconnaître toute la zone frontière avec la Lybie. Il sera accompagné par El Bachir, l'écuyer-banneret. Bien que le Quai d'Orsay et le Ministère de la Défense soutiennent le point de vue de Kilian, il se heurte l'hostilité du personnel des Territoires du Sud, en particulier au Colonel Corbillet.

Kilian repart vers Djado, à travers le Ténéré, accompagné par El Bchir. Peu après le départ Kilian aperçoit un groupe de Touaregs autour d'une femme gémissante. Kilian utilise sa trousse de naturaliste pour pratiquer une césarienne, l'enfant et la mère sont saufs. Dans toutes les oasis Kilian est devenu l'égal d'un Dieu. Quelques jours plus tard après une longue marche, il arrive à un puits qu'une main criminelle a comblé.

Il se retrouve dans la région qu'il avait exploré en 1928, où il avait trouvé l'émeraude, il visite les peintures rupestres découvertes par le lieutenant Brénans, au Nord-Est de Djanet, datées de 3.000 ans av. J.C.

De retour à Paris, conformément à l'avis de Kilian, le général Catroux fait occuper le poste de In Ezzane. Kilian se fait cambriolé son appartement de la rue du Bac, mais ses papiers confidentiels sont restés dans un meuble Louis XIII au mécanisme secret. Les cartes, avec la mention "coffres forts du désert" signées Kilian, étaient chez son ami Pierre Lewden. Or ce sont sur ces emplacements qu'ont été découverts les gisements de pétrole et de gaz du Sahara.

Le 30 janvier 1939, Kilian reçoit la Légion d'Honneur.

En 1939, Kilian troque sa tenue saharienne contre l'uniforme de lieutenant d'artillerie. Il défend la petite ville de Quesnay. Il recevra la croix de guerre et une citation à l'ordre du régiment. Libéré il est envoyé à Alger, comme attaché scientifique au Laboratoire de Géologie et comme chargé de mission de la Défense Nationale.

Le voyage de 1943

A Alger il retrouve le général Testard, son condisciple de Grenoble. Celui-ci lui confie la mission d'établir un mémoire quant au sort futur de la Lybie, sous couvert d'une reconnaissance d'un futur tracé du Méditerranée-Niger; l'expédition de Kilian emporte du ravitaillement pour trois mois et sept carabines, et part d'Agadès le 7 janvier 1943.

Arrivé à Tamanrasset le 15 juillet 1943, C.Kilian avait été victime d’un empoisonnement au Bor-Bor, drogue très connue au Hoggar, après avoir surpris en cours de route, un groupe d’étrangers exploitant clandestinement, mais sans doute avec la complicité d’un officier des Affaires Indigènes, un gisement de Wolfram, (minerai stratégique dont on tire le tungstène). Le minerai était transporté à dos de chameaux au Nigeria, colonie britannique ! Kilian eut dès lors la conviction que les Anglais lui garderaient rancune d'avoir mis fin à ce trafic.

Suite à un rapport au Gouverneur Général de l’Algérie, la mine sera fermée. Son guide sera assassiné et lui empoisonné à Tamanrasset par son nouveau guide ! Malgré des soins énergiques et un repos prolongé à Alger, il ne se remettra jamais complètement de cette tentative d’empoisonnement. En 1944 il poursuivra cependant ses recherches géologiques et en particulier en Fezzan. Il établira, des rapports détaillés et précis sur l’importance des ressources en hydrocarbures dans cette région désertique conquise par Leclerc, et fera des suggestions pour l’exploitation de ces gisements. Il adressera ces rapports aux membres du gouvernement de l’époque et aux généraux de Gaulle, Leclerc et Juin. Leclerc sera le seul à attacher de l’importance à ces révélations et il recevra Conrad Kilian le 12 juin 1947 dans son bureau des Invalides à Paris. En effet le général s’intéressait particulièrement à ce territoire qu’il avait conquis et à ses ressources potentielles. C. Kilian lui fait part de ses plans et projets très élaborés pour l’évacuation du pétrole brut vers le port de Marsa-Brega dans le golfe de la Grande Syrte, débouché le plus proche sur la Méditerranée, dans le cadre d’un redécoupage des frontières de la Tripolitaine ex-italienne et de la Cirénaïque occupée par la Grande Bretagne.

Les Britaniques informés de ces projets par leurs agents dans la région, et de l’intérêt que Leclerc leur portait en tant que Général en Chef en Afrique du Nord, passent à l’action et s’en prennent à sa vie. La mort de Leclerc, le 28 novembre 1947, bouleversa Kilian. Cet "accident" d'avion lui enlevait, avec la disparition du général, son plus ferme soutien pour ses conceptions.

Quand à C. Kilian il continuera inlassablement à se battre, mais en vain, pour que les ressouces du sous-sol de Fezan reviennent à la France

La mort étrange de Conrad Kilian

Un soir de décembre 1949, le professeur Alloiteau conduit Kilian à la gare de Lyon. Il tombe sur Paris une pluie fine et pénétrante. L'explorateur tient à la main une petite valise où sont rangés ses affaires de toilette et ses précieux dossiers. Au buffet, où ils prennent le dernier verre de l'amitié, Conrad Kilian en confie un exemplaire de ses dossiers au professeur Alloiteau. C'est une marque de confiance inestimable, peut-être une sorte de sentiment prémonitoire. Il veut survivre dans ses papiers. Il veut que l'on sache qu'il a découvert et affirmé avant tous : "il y a du pétrole sous les sables du désert".

Il veut que soit clamée la vérité historique, à savoir que certains gouvernants français ont volontairement renié les conquêtes de Leclerc, et renoncé de leur plein gré à assurer l'indépendance énergétique et économique de la France et de l’Europe occidentale.

Devant la locomotive qui exhale bruyamment un jet de vapeur floconneuse, il explique à James Alloiteau la tentative d'assassinat dont il a été victime la veille. "ils m'auront, vous comprenez... le poison, c'est si facile... ". "Ils" n'emploieront pas le poison : le 30 avril 1950, Conrad Kilian, l'inventeur du pétrole saharien, est découvert "Villa Thérèse" 14 rue Thiers à Grenoble, pendu à l'espagnolette de la fenêtre de sa chambre, les poignets tailladés à coups de couteau.

Pour le général Grossin, alors patron du SDECE, "l'assassinat fut maquillé en suicide, bien maladroitement". Kilian mesurait 1,78 m, l'espagnolette était à 1,20 m du sol ; (Kilian utilisait un rasoir mécanique, dont il ne s'est pas servi pour se taillader les veines, etc.). L'enquête de police, hâtivement bouclée, conclut à la mort volontaire.

Quelques jours auparavant il avait confié à un des ses amis, Maître Ferrère : "On parlera de mon suicide, n’en croyez rien".

Quelques mois plus tard, dans un salon parisien où étaient présent des diplomates et des industriels de diverses nationalités, la conversation était axée sur des affaires pétrolières. A cette occasion un major de l’Armée britanique ne déclarait-t-il pas "Ah oui ! Conrad Kilian, l’homme qui a découvert le pétrole du Fezzan … l’Intelligence Service s’est occupé de lui …. Ce travail fut bien fait".

" Explorateur souverain " Kilian est d’une autre époque. Il parcourra le Sahara en tous sens affublé d’un écuyer mais ses exploits sont incontestables et ses découvertes, convoitées par des puissances étrangères, sont peut-être à l'origine de sa mort mystérieuse dans une chambre d'hôtel à Grenoble le 30 avril 1950 et dans l'indifférence générale. Il laisse son nom à un erg aux confins du Hoggar.

 

Pour en savoir plus:Conrad Kilian Livre

- Conrad Kilian, Explorateur souverain par Eulogue Boissonnade, Editions France-Empire

- Conrad Kilian, l'inventeur du pétrole saharien Cercle Algérianiste : Paul Mangion

- La mort du général Leclerc de Hautecloque

 

 

 

 

Sources