Superficie: 2203 ha; Altitude: 113 m ; Population (en 2009) : 1.007 habitants
Le village est situé en Ardèche Plein Cœur, dans le Bassin de Privas (Ouvèze-Payre), il fait partie du canton de La-Voulte-sur-Rhône et voisin des communes de la Voulte-sur-Rhône et du Pouzin, entre Le Pouzin et Saint-Julien-en-Saint-Alban. La plus grande ville à proximité de Rompon est la ville de Montélimar située au Sud-Est de la commune à 23 km. Le Rhône, la rivière Ouvèze et la rivière la Payre traversent Rompon. La commune s'étire en une dizaine de hameaux de Celles-les-Bains à la vallée de l'Ouvèze aux Fonts-du-Pouzin où se trouve la mairie, en passant par le Vieux Rompon.Le village s's'étend également sur les montagnes dominant au nord la ville du Pouzin.
Les habitants de Rompon s'appellent les Romponais et les Romponaises.
Un peu d'histoire :
Rompon viendrait du latin "rumpare" qui signifie rompre, fracasser, par allusion à la rivière Ouvèze qui vient se jeter sur le rocher sur lequel est situé le hameau principal "Les Fonts-du-Pouzin".
- Dans "La Charta Vetus" (vers 950) l’évêque de Viviers consigna les anciennes donations faites à son église : "Moi Rodolphe, j’ai doté l’église de Saint Pierre construite sur la montagne de Rompon ". Puis en 977, Silvius et son épouse Gwilis ainsi que leur fils Guillaume donnent pour le Salut de leurs âmes à l’abbaye bénédictine de Cluny, une imposante partie de leurs biens, sis dans le pays du Vivarais, dans le territoire de Saint-Alban, dans le mont appelé Rompon: le territoire du plateau et les deux églises qui y sont construites avec leurs dîmes et redevances ainsi que 12 serfs à condition que l’abbé Mayol fasse construire un monastère conventuel. En 1112, le prieuré de Rompon reçoit 8 paroisses situées entre La Voulte, le Pouzin, Privas avec revenus et dîmes. C’est alors qu’on construit la grande église romane qui a du remplacer la modeste église du temps de dom Mayol, cette construction n’a pû être réalisée qu’avec de gros moyens financiers (vignoble, droits de péage par eau et par terre). A partir du XIIIe s., commence la décadence, avec la venue d’un redoutable voisin : la famille Poitiers-Valentinois dont la politique envahissante va aliéner terres et revenus de St Pierre. La ruine se confirme au XVIe s. le prieuré est détruit pendant les guerres de la Ligue (1562). Les vestiges encore imposants permettent d’avoir une idée exacte de l’église romane et des bâtiments conventuels.
- Ancien établissement thermal de Celles-les-Bains, eaux minérales mentionnées au XVIIe. Sources et ancien établissement thermal créé en 1833 à Celles-les-Bains ( cella signifie petit temple rond, chapelle, petite salle ronde d'un sanctuaire), par le docteur Barrier, aujourd'hui désaffecté. Elle comptait huit sources, dont l'usage remonte à l'Antiquité. Au XIXe, les eaux étaient utilisées en boissons et en bains, pour guérir certaines gastro-entérites. Elles guérissaient même, d'après le médecin, la tuberculose et le cancer.
- Combat des F.F.I. et des troupes du général du Vigier contre les Allemands en août 1944.
- Depuis 1826, la commune de Creyssac a été rattachée à la commune de Rompon
Architecture :
- Vieux bourg de Rompon.
- Site de Saint-Pierre et Saint-Paul de Rompon : vestiges de l'Abbaye (MI), communément appelé "Couvent aux chèvres". Situé entre le Rhône et le Vieux Rompon. Puis, St Pierre de Rompon connut la décadence après son rachat par la famille de Poitiers Valentinois.
- Église paroissiale de Laval de style gothique (XVIe).
- Temple des Fonts-du-Pouzin.
- Chapelle romane du "Prédicant" au vieux Rompon, entièrement restaurée, où se déroulent des manifestations musicales et des conférences
Curiosités :
- Panorama de la chapelle.
- Rives de l'Ouvèze.
- Le "Pont aux Etoiles" est un site naturel sur lequel les amateurs avertis viennent chercher des fossiles de mer de l'ère secondaire.
- L'ancienne Abbaye Saint-Pierre de Rompon dont il ne reste que ruines de ce couvent bénédictin, improprement appelé "le Couvent des chèvres". Fondé en 977 par 12 moines de Cluny, il connut son apogée du Xe au XIIe siècle avec la construction d'une Église romane. Les guerres de religion eurent raison de l'édifice qui fut en partie détruit en 1562.
Ruines du couvent bénédictin, vue aérieenne et à droite avant l'éboulement de la voûte de l'abside.
- Falaise du "Chat gourmand" pour escalade à la corde de 40m.