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Saint-Symphorien-de-Mahun

(07290)

Saint-Symphorien-de-Mahun
Saint-Symphorien-de-Mahun (vu depuis Bosc)
(Photo Emile Taillefer)

Superficie: 1932 ha ; Altitude: 675 m ; Population (en 2009) : 140 habitants

Le village est situé en Montagne Ardéchoise Nord, il fait partie du canton de Satillieu et voisin des communes de Satillieu et de Vocance. La plus grande ville à proximité de Saint-Symphorien-de-Mahun est la ville d'Annonay située au Nord-Est de la commune à 12 km. Nombreux hameaux disséminés à Veyrines, Chirat-Blanc, Les Fanges, Les Flots, Le Nant, Rochevive, Les Grandoux, Le Buisson, Cros, Le Pras, La goutte, La Grange de Larzailler, Larzailler, Les Adreyts de la Nivoule, La Nivoule, Champavère, Le Grand Soulage,Le Petit Soulage, Fontanes, Bellevue, Boirayon, Les Affortis, Gonnet, Feuillet, Le Moulin du Faure, La Furgonne, La Grangette, Mialier, Cabusson,

Les habitants de Saint-Symphorien-de-Mahun s'appellent les Symphoriennais et les Symphoriennaises.

Un peu d'histoire :

"Saint Symphorien" était un soldat romain martyr d’Autun. Le nom de Mahun vient du radical "Ma", qui signifie grandeur, et de "dunos" qui désigne une colline, puis une forteresse, souvent un oppidum ou une ville fortifiée…

Premières traces d'habitat sur le Chirat-Blanc

Au XIIe, ancienne possession des Pagan. Aymon Ier Pagan est le fondateur du prieuré de Veyrines,

Hugues de Payns (ou de Pagan), le fondateur et grand maître de l'ordre des Templiers, appartenait - selon certains - à la famille des Pagan de Mahun. La famille s'éteint en 1362.

Au XIe, l'abbaye bénédictine de Veyrines, dépendait de l'archevêché de Viviers.

La commune portait le toponyme révolutionnaire de "Mahun-Libre".

Antiquité :

Restes d'oppidum sur le Chirat-Blanc, au sommet du Suc de Charry (1146 m); vestiges d'une longue muraille encerclant le sommet du Suc du Barry. Occupant un espace de près de trois hectares, l'oppidum est constitué d'une double enceinte concentrique en pierre sèche. Vestiges de constructions rudimentaires dont il ne reste en fait que des excavations de forme grossièrement rectangulaire.

Architecture :

Maisons anciennes.

Ruines du château de Mahun, demeure médiévale des Pagan, seigneurs de Mahun. Édifié vers l'an 1100, détruit en 1420

 

 

Le Pieuré Bénédictin de Saint-Marie de Veyrines XIIe, XIIIe (MC). Le prieuré de Veyrines constitue l'une des plus anciennes fondations bénédictines du Haut Vivarais rattachée à la congrégation de Saint-Chaffre-du-Monastier.

L'église Sainte-Marie de Veyrines est mentionnée pour la première fois dans une Charte de la fin du XIe siècle, évoquant que "le noble homme Aymon Pagan, seigneur du château de Mahun, donne à l'abbé de Saint-Chaffre, l'église Sainte-Marie de Veyrines et toutes les terres qu'il possède autour, pour y construire un monastère et y consacrer des moines à Dieu".

De cet ensemble conventuel, seule l'église subsiste aujourd'hui. Son architecture est caractéristique des églises romanes de la montagne vivaroise : silhouette trapue et robuste dominée par un clocher massif. Celle-ci se développe sur un plan smlple cruciforme, à nef unique coupée par un large transept débordant, sur lequel s'ouvre, une abside encadrée par deux absidioles.

La nef contrairement à d'autres églises romanes, n'est pas couverte d'une voûte mais d'un toit en charpente. Elle est éclairée par une large baie qui perce le mur du porche, et quatre ouvertures en plein cintre largement ébrasées à l'intérieur. A la croisée du transept et de la nef, huit colonnes de chapiteaux disposées aux quatre angles, comportant les seuls éléments de décors sculptés de la période romane du XIIe s. Le porche d'entrée comporte une porte en arcade avec archivolte à triple voussures produisant un effet de perspective. Le clocher-tour était destiné à servir de tour de garde, ne comporte qu'une seule cloche. En 1382, suite à l'occupation "anglaise" de l'abbaye de Saint-Chaffre-Monastier, Veyrines est rattachée au prieuré de Macheville, près de Lamastre.

Saint François Régis (1597-1640) y passa souvent, et c’est là, selon la tradition, que, se rendant à Lalouvesc, il contracta une pleurésie qui devait l’emporter.

Croix de peste en pierre au nord de l'Église de Veyrines (MC),

Saint-Symphorien-de-Mahun, église du village
Saint-Symphorien-de-Mahun

Église du village de Saint-Symphorien-de-Mahun : du XIIe et XIIIe , dépendait du prieuré de Veyrines, ce qui explique la grande ressemblance des deux édifices. De cette époque ne subsiste que l'abside semi-circulaire intérieurement, à trois pans extérieurement, et quelques chapiteaux. Le transept, la nef, le clocher datent du XIIIe siècle. La nef est voûtée en plein cintre (contrairement à celle de Veyrines); la croisée d'ogives qui couvre la croisée du transept date du XIVe siècle. Au XIVe siècle s’ajoute une chapelle gothique sur le côté sud de la nef. Aux XIXe et XXe siècles se greffent deux appendices, la sacristie et la chaufferie. La porte de l’église garde les traces de l’ouverture à coups de hache lors des inventaires des biens de l’Église en 1906. Le clocher, possède trois cloches, dont deux sont classées, une de 1649, l'autre de 1717.

Croix de peste près de l'Église de St-Symphorien (MI).

Curiosités :

Bourg à flanc de montagne.

Belles routes d'accès.