René LERICHE

1879 - 1955

Chirurgien et physiologiste français. membre du Collège de France

Le professeur René Leriche est un des plus illustres chirurgiens, précurseur du traitement de la douleur, à l'écoute de ses patients. Son enseignement a dépassé les frontières.

René Leriche est né le 12 octobre 1879 à Roanne, département de la Loire, sa maison natale se trouvait au n°1 de la rue Cadore. Son père est avoué à Roanne (après des études de Droit à Paris) et sa mère (née Chamussy) appartient à l'élite industrielle de la région. Il est le troisième enfant d'une fratrie qui en compte sept. René Leriche avait une ascendance médicale, son grand-père paternel Alexandre-Napoléon Leriche, avait été chirurgien à Lyon, puis à Paris ; il avait épousé une jeune fille dont la famille avait donné de nombreux médecins, oncles de René Leriche.

René Leriche a commencé ses études à Roanne chez les Frères de la Doctrine chrétienne avant de rejoindre le collège de Saint-Chamond tenu par les Pères Maristes. Il obtient son baccalauréat en rhétorique en 1893.

Il prépare le PCN à la Faculté des Sciences de Lyon. Il se lie d'amitié avec Paul Savy et Gaston Cotte. Leriche aimait ce qu'il y a d'immédiat dans la chirurgie : la décision, la prise de responsabilité, le don de l'homme entier dans l'action. Il se savait maître de ses réflexes. Le legs ancestral faisant le reste, il devint chirurgien. Le hasard le mena dans le service de chirurgie d'Antonin Poncet ; il y fit connaissance de l'interne, Alexis Carrel, qui devint son ami et le conduisit d'une main sûre à l'externat, en 1899.

Ce fut ensuite le service militaire.

De retour à la faculté, Leriche fut interne en 1902, prosecteur d'anatomie en 1905, docteur en médecine et chef de clinique en 1906 ; sa thèse de doctorat a pour sujet les Résections de l'estomac pour cancer. Puis il est agrégé de chirurgie en 1910, toujours dans le service de son maître Antonin Poncet. Entre temps il avait fondé avec son ami Paul Cavaillon le Lyon chirugical, périodique qui s'imposa dès ses débuts.

De 1906 à 1909 il fut chef de clinique chirurgicale et en 1919 Chirurgien des Hôpitaux de Lyon.

Après l'agrégation, il épousa en novembre 1910, une jeune étudiante qui était externe dans le service d'Antonin Poncet, Leriche écrit dans ses mémoires à propos de son mariage : Ce fut ce que je fis de mieux dans ma vie.

Voyage aux Etats-Unis

En 1906, il fait une longue tournée d'initiation chirurgicale en Allemagne. Puis un séjour de deux mois aux États-Unis en avril 1913 a influencé Leriche qui estimait que c’était là que se trouvaient les héritiers chirurgicaux de Claude Bernard . Après ses études à la faculté de médecine de Lyon, il réalise, au contact de William Halsted et de Harvey W. Cushing, que la chirurgie peut être un outil scientifique privilégié et participer à l’explosion des connaissances dans le domaine de la physiologie. Alexis Carrel travaillait alors à l'Institut Rockefeller et engageait vivement son ami à venir prendre contact avec la chirurgie américaine en plein essor, et venait de recevoir le prix Nobel pour ses transplantations d'organes et s'orientait vers la culture des tissus. Leriche et son épouse découvrirent avec enthousiasme les travaux éminents qui se poursuivaient dans l'Institut.

C'est ainsi qu'il vit Noguchi inoculer aux singes le virus de la poliomyélite ; il assista aux expériences de Peyton Rous sur le sarcome de la poule. Simon Flexner le directeur de l'Institut Rockefeller programma des visites aux principaux centre chirurgicaux. D'abord chez Murphy à Chicago, puis à la clinique des frères Mayo à Rochester. Baltimore fut le point culminant avec l'entrevue avec Halsted à l'hôpital John Hopkins. Halsted faisait passer la chirurgie sur le plan scientifique, préparant les recherches expérimentales. Ici la rapidité opératoire n'était pas le souci dominant ; Halsted pratiquait une chirurgie de la douceur, de la minutie, de l'économie, exigeant une hémostase rigoureuse.

Guerre 1914-1918

La guerre de 1914-1918 et son cortège de mutilés ont amené Leriche à se pencher sur les douleurs des blessés et des amputés. Dans les Vosges puis dans le Pas de Calais, dans un hôpital à Creil, puis à Paris à l'hôpital du Panthéon et à l'hôpital russe de l'hôtel Claridge.

René Leriche en 1915

Il fut sans doute l’un des tout premiers chirurgiens à s’intéresser à la douleur – son premier ouvrage sur ce sujet date de 1917 – recourant à l’ablation des plexus sympathiques afin de supprimer une vasoconstriction locale et permettre une vasodilatation. Persuadé que la chirurgie était un procédé contre nature, ce chirurgien a prôné et mis en pratique une chirurgie douce, économe en sang, aussi atraumatique que possible. À l’image de l’homme décidé, réfléchi, généreux et doux qu’il a laissée. En 1917, il participe, près de Reims, à un enseignement de chirurgie de guerre. Il se rendra encore à Épernay puis à Troyes.

Leriche avait le souci de placer la chirurgie à la mesure de l'homme, car le premier devoir humaniste du chirurgien est de savoir calmer les angoisses du malade. Ainsi, pendant la guerre de 1914-1918, une infirmière-major cherchait le docteur Leriche pour quelque chose d'urgent. Elle le trouva assis sur le lit d'un blessé, en grande conversation avec lui. Donnez-moi quelques instants , — demanda Leriche. Puis, quand il la rejoignit, au bout d'un quart d'heure, il lui expliqua : Pardonnez-moi de vous faire attendre. Il fallait que je décide ce malheureux à accepter l'amputation de sa deuxième jambe.

Le chirurgien doit d'abord écouter ceux qui se confient à lui, disait Leriche. Il n'est pas rare que les médecins se voient reprocher d'oublier le malade devant la maladie. Cela s'explique chez des médecins qu'une longue pratique a endurcis. Leriche avait pour principe de faire parler de leurs souffrances, ceux qui souffrent. Les confidences arrachées à la douleur, disait-il, permettent au médecin de mieux comprendre le malade et la maladie.

De retour à Lyon après quatre ans et demi d'absence, il accepte un service à l'hôpital militaire Desgenettes. Dans le même temps il prépare le concours du chirurgicat auquel il s'est déjà présenté trois fois sans succès, et auquel il est finalement reçu en 1919.

De Lyon à Strasbourg puis Lyon

En 1924, à la mort de Louis Sencert, le doyen de la Faculté de médecine de Strasbourg, Georges Weiss, demande à Leriche de poser sa canditature. Las d'attendre une consécration lyonnaise, il se laissa tenter par la chaire de clinique chirurgicale de Strasbourg : il s'y trouva dans des conditions de travail incomparables, et put effectuer, avec son élève René Fontaine, la majeure partie de son œuvre chirurgicale, dans un service enfin digne de lui.

Le 13 mars 1925, lors de sa leçon inaugurale à la chaire de clinique chirurgicale de l’université de Strasbourg, il a l'occasion de faire connaître les idées qui lui étaient chères, sur les acquisitions du passé et sur les objectifs thérapeutiques que la chirurgie peut se proposer de rechercher dans l'avenir. Il affirme que la chirurgie ne doit plus se limiter à la correction ou à l’ablation des lésions anatomiques mais qu’elle doit s’attaquer au traitement des troubles fonctionnels. Son domaine de recherche et de pratique chirurgicale est le système vasculaire et sa commande par le système nerveux sympathique. Ayant constaté l’existence de réflexes vasomoteurs importants lors d’interventions chirurgicales, il émet l’hypothèse que certaines pathologies sont déterminées par ces phénomènes plutôt que par des lésions anatomiques sous jacentes. Une telle conception le conduit à promouvoir des interventions neurovasculaires : en interrompant chirurgicalement le système nerveux sympathique innervant un territoire artériel et tissulaire, il prédit et obtient une vasodilatation et une hyperrhémie qui restaurent en partie la fonction physiologique du tissu irrigué.

Leriche est maintenant installé dans un service organisé dans lequel il passe ses journées entières. Les aides sont rapidement convertis : l'intervention brillante et rapide doit faire place à la douceur atraumatique. Un laboratoire d'expérimentation est annexé à la clinique.

Leriche à cette époque avait gagné une reconnaissance internationale, et en 1927 a été élu membre honoraire du Collège royal des chirurgiens d'Angleterre.

Mais cette période alsacienne ne dura que huit ans : en 1932, Leriche, saisi par un nouveau désir de changement, revint à Lyon pour occuper la chaire de Pathologie externe, à la suite de Vallas, en même temps qu'il disposait enfin d'un service chirurgical à l'Hôtel-Dieu. Le Maire de Lyon, Édouard Herriot lui demande d'organiser le premier pavillon chirurgical à l'hôpital Grange-Blanche, inauguré le 14 juillet 1933.

Après seulement un an à Lyon, l'Alsace réclame Leriche avec insistance, qui retourne au bord du Rhin pour encore deux ans. Il dira plus tard : ma vie cahotante… était dominée par des volontés étrangères à la mienne.

Collège de France

En 1934, à l'instigation de Charles Nicolle, Leriche donne deux leçons sur l'expérimentation en chirurgie au Collège de France, dont le thème : la chirurgie de la douleur a un retentissement considérable. En 1936 Leriche est désigné suppléant de Charles Nicolle, avant d'en devenir titulaire, dans la chaire de Médecine du Collège de France qui, pour des raisons administratives, ne comporte pas de service hospitalier.

Sa leçon d'ouverture, prononcée le 29 janvier 1938, constitue une étape de l'histoire des idées. Il y dit les besoins de la médecine de cette époque, l'éminente primauté de l'observation directe de l'homme par l'homme , et il y trace les buts de la chirurgie, les aspects hormonaux de la maladie post-opératoire, les problèmes des réparations, les mécanismes de la pathologie, la vie des tissus et les difficultés d'étude des mécanismes tissulaires.

Les tentatives de Leriche à rétablir une physiologie normale dans diverses situations pathologiques en pratiquant des sections chirurgicales limitées du système nerveux sympathique précèdent de loin la découverte des agents pharmacologiques bloquant sélectivement les différents récepteurs du même système.

Seconde Guerre mondiale

En 1940, un centre de chirurgie vasculaire est créé à Lyon et confié à Leriche. Pendant quelques mois, il occupa, avec Santy, la chaire de clinique chirurgicale libérée par Léon Bérard.

Mais rapidement survient la débâcle.

Après ce chassé-croisé inhabituel, il reprit le chemin de la capitale occupée pour refaire, à la Libération, son enseignement au Collège de France, où il installa un laboratoire de chirurgie expérimentale dans lequel travaillait son collaborateur, Jean Kunlin.

Il décline le poste de ministre de la Santé que lui aurait proposé le chef de l'État français, le maréchal Pétain.

Conseil de l'Ordre

En revanche, René Leriche s'estime moralement tenu d'accepter la présidence du nouvel Ordre des Médecins à sa création par Vichy. Il y voit le moyen d'aider ses confrères, de les défendre, et de leur éviter d'aller exercer en Allemagne. Il a occupé ces fonctions jusqu'à sa démission le 28 décembre 1942. Il s'en est justifié en affirmant que le conseil de l'Ordre, à l'instar du gouvernement de Vichy, avait servi de bouclier face à l'occupant nazi.

Rappelons que l'Ordre a été institué par la loi du 16 août 1940 et que c'est à partir de l'automne 1940 que le gouvernement de Vichy lança une offensive d'ordre législatif contre les juifs résidant en France. L'opération policière réalisée contre les juifs de Paris Vent printanier, plus connue sous le nom de Rafle du Vél'd'Hiv, eut lieu les 16 et 17 juillet 1942. Enfin, la solution finale date du début 1942.

Le Dr Hallioua, dans l'éditorial du Journal de l'Association des médecins israélistes de France , n° 555 de mars 2006 rappelle : Le conseil de l'Ordre a participé au recensement des médecins juifs, à leur exclusion ; il a adopté une politique de répression vis-à-vis d'eux et il a participé à la spoliation de leur cabinet, les privant de sources de revenus et les conduisant à vivre en paria et donc les exposant aux rafles.

À la libération, de la France, la principale activité de Leriche s'exerce au Collège de France. Son poste lui permet de continuer ses recherches en y créant un laboratoire de chirurgie expérimentale et de conceptualiser ses théories sur la physiologie et la pathologie. Dans le sillage de Claude Bernard, Leriche déclarait que la maladie apparaît surtout comme une perversion fonctionnelle ; une simple déviation fonctionnelle étant capable, selon lui, de provoquer la maladie avant de créer des dégâts anatomiques irréversibles. Ainsi, un spasme artériel chronique engendre à la longue des lésions vasculaires, une entorse grave des lésions osseuses.

Le professeur René Leriche
photographie de Blanc et Demilly (photographes à Lyon de 1924 à 1962)
Lyon, musée des Hospices civils de Lyon
© Photothèque du musée des Hospices civils de Lyon – droits réservés

Après guerre

À la Libération, il est évincé des circuits officiels.

Académie des Sciences

 

Cependant l'Académie des Sciences accueille René Leriche en 1945, dans laquelle déclare-t-il, il n'avait jamais fait le rêve d'y entrer un jour. Admis à la retraite universitaire en septembre 1950, il n'interrompt pas son activité pour autant. Il pousuit ses voyages à travers le monde en missionnaire de la chirurgie française.

Justin Jolly le propose pour être président de la Société de Biologie où il est élu à l'unanimité.

En 1954, Il est nommé président de l'Académie de chirurgie.

En 1955, il fait paraître Bases de la chirurgie physiologique un ouvrage essentiel, synthèse de toute son œuvre. La même année il obtient un important prix argentin.

Puis, il se retire à Cassis-sur-mer pour y poursuivre la rédaction de souvenirs.

Il meurt brusquement d'un œdème du poumon, le 28 décembre 1955.

Leriche a montré la présence de réactions vasomotrices locales indépendantes de la circulation générale, l’existence d’une innervation sympathique des vaisseaux coronaires dont le dérèglement pourrait être à l’origine d’un syndrome angineux, l’origine neurologique de certains troubles vasomoteurs lors de traumatismes.

Il appliqué avec succès des techniques opératoires nouvelles s’appuyant sur ses recherches sur le contrôle de la vasomotricité par le sympathique. Ces méthodes s’avèrent efficaces – au moins dans un premier temps – dans une variété d’indications telles que l’artérite oblitérante des membres inférieurs, les troubles vasomoteurs post-traumatiques, etc.

Une œuvre controversée

En fait, la contestation qui avait été particulièrement vive dans le monde anglo-saxon existait aussi en France et dès les années 1950, un certain nombre d'idées de Leriche étaient battues en brèche

Le cas de René Leriche pourrait mettre à jour les difficultés structurelles de la recherche en France liées à la question d'une triple séparation : séparation entre disciplines demeurant chacune dans leur territoire, séparation entre recherches expérimentales de pointe et clinique, séparation entre des lieux de prestige et les possibilités de transformer les pratiques et les mentalités.

Un premier bilan de ce qui a été conservé de l'oeuvre de Leriche fait apparaître que si la philosophie générale de la douleur et les intuitions sur la neuro-endocrinologie demeurent valides, en revanche la pratique de la sympathectomie, et ses positions sur le problème des douleurs viscérales ont été rapidement et fortement contestées. Certains médecins invoquaient des relais indirects au niveau de la moelle.

La conviction où était Leriche qu'il existait une vraie douleur d'origine viscérale provenant de voies afférentes sympathiques l'entraîna à durcir ses positions et à minorer ou à dénier toutes les autres explications, en particulier l'idée de douleurs d'origine pariétale (membranes séreuses des viscères) et l'idée que la sensibilité viscérale pouvait être une sensibilité d'emprunt.

Singulier destin que celui de Leriche parvenu au faîte des honneurs et dont ni la pratique ni les conceptions n'ont véritablement fait école, alors même qu'il avait posé les principaux problèmes de la douleur ?

Citations

La santé c’est la vie dans le silence des organes (1937)

La valeur d'un professeur se mesure à la personnalité de ses élèves

L'étude de la douleur conduit à une médecine humaine en tous ses gestes. (1944)

La douleur ne protège pas l'homme. Elle le diminue.» (Chirurgie de la douleur).

La lutte contre la douleur est une usure...

Consentir à la souffrance est une sorte de suicide lent...

Il n'y a qu'une douleur qu'il soit facile de supporter, c'est celle des autres.

Bibliographie

Doué d'un style alerte et élégant, René Leriche a beaucoup écrit. Il adressa plus d'un millier d'articles à de nombreuses revues françaises et étrangères. Il publia une quinzaine d'ouvrages dont un important Traité de thérapeutique chirurgicale en collaboration avec Lecène.

1. LERICHE R. De la sympathectomie péri-artérielle et de ses résultats. Presse Méd., 1917, 25, 513-515.

2. LERICHE R. Des oblitérations artérielles hautes (oblitération de la terminaison de l'aorte) comme cause des insuffisances circulatoires des membres inférieurs. Bull, et Mém. Soc. Chir., (Paris) 1923,49, 1404-1406.

3. LERICHE R. Considération sur certains types d'artérites oblitérantes, sur la claudication inter- mittente bilatérale et sur le traitement précoce de certaines lésions artérielles. Lyon Chir., 1925,22,521-523.

4. LERICHE R. Données générales sur l'artérite oblitérante juvénile. Résultat de leur traitement par l'artériectomie et la surrénalectomie. Bull. etMém. Soc. Chir. (Paris), 1928,54, 201-212.

5. LERICHE R., MOREL A. Considérations sur le traitement des artérites et des embolies artérielles. Lyon Méd., 1933,151, 393-399.

6.LERICHE R., STRICKER P., Artériectomie dans les artérites oblitérantes. Masson Edit., Paris 1933, 198 p.

7.LERICHE R., De la résection du carrefour aorto-illiaque avec double sympathectomie lombaire pour thrombose aortique. Le syndrome de l'oblitération termino-aortique par artérite. Presse Méd., 1940, (24-27 juillet), 48, 601-604.

8.KUNLIN J. Traitement de l'artérite oblitérante par la greffe veineuse. Arch. des Mal. du Cœur, 1949, 371-372.

9.WERTHEIMER P., L'œuvre de René Leriche. Lyon Chir., 1956,52, 21-28.

LERICHE R., STRICKER P., Artériectomie dans les artérites oblitérantes. Masson Edit., Paris 1933, 198 p.

LERICHE R., De la résection du carrefour aorto-illiaque avec double sympathectomie lombaire pour thrombose aortique. Le syndrome de l'oblitération termino-aortique par artérite. Presse Méd., 1940, (24-27 juillet), 48, 601-604.

 

Sources

- René Leriche , célébrations nationales 2005 par Pierre Corvol, membre de l'Institut, professeur au Collège de France Chaire de médecine.

- Notice sur la vie et les travaux de René Leriche par M. Robert Courrier Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, lecture faite en la séance du 15 décembre 1958.

- Les Oubliés de l'Histoire La part sombre du professeur Leriche, par le Dr Georges Yoram Federmann

- René Leriche : une œuvre controversée par Roselyne Rey (CNRS, Centre A. Koyré) CNRS Éditions 1994.