Chef sachem de la tribu des Indiens Wampanoag d'Amérique et second fils du chef Massasoit.
De 1675 à 1676, se déroula la guerre la plus dévastatrice menée entre les colons et les amérindiens de la Nouvelle Angleterre. Celle-ci fut nommé "la guerre du roi Philip", du nom du fils du chef des Wampanoags. Son véritable nom indien était Metacom, Metacomet ou Pometacom.
A la mort de son frère en 1662, 
Philip devint le sachem de sa tribu et s'attacha à maintenir la paix avec les colons pendant plusieurs années. Cependant, devant les ventes régulières (forcées) des terres amérindiennes générées par la dépendance croissante des amérindiens envers les produits anglais (armes, alcool et couvertures), l'hostilité devint de plus en plus forte. Méfiants envers Philip, les colons anglais l'obligèrent à faire déposer toutes les armes détenues par les Wampanoags.
En 1675, un amérindien chrétien, qui servait d'informateur pour les anglais, fut assassiné et ce, probablement sur l'investigation de Philip. Trois wampanoags furent emprisonnés et exécutés sommairement pour ce meurtre. Révoltés par cette action, les indiens attaquèrent par surprise les campements établis à Swansea en juin 1675. D'autres raids suivirent. Les villes furent brûlées, les blancs massacrés. Incapables de lutter victorieusement contre les indiens dans une bataille en règle, les colons firent appel aux animosités des tribus adverses.
Rapidement, les Wampanoags furent rejoints par les Nipmucks et les Narragansetts, et bientôt, la Nouvelle Angleterre fut plongée dans la guerre. La cause de Philip commença à faiblir lorsqu'il se heurta au refus des Mohawks de le soutenir. En 1676, les Narragansetts furent vaincus et leur chef, Canonchet, fut tué en avril de la même année. Les Wampanoags et les Nipmucks furent graduellement maîtrisés.
La femme et le fils de Philip furent capturés, et ce dernier trouva la mort en août 1676, trahi par un indien au service du capitaine Church. La guerre prit fin avec l'extermination des tribus indiennes de la Nouvelle Angleterre.