Portraits d'ardéchois

Menu

Catherine PEYRETONE


1475 - 1519


Sorcière

L'inquisition, en France, avant de passer aux Dominicains a d'abord été confiée aux Cisterciens. Au moment où l'on s'apprête à confectionner le bucher en haut de la Prade de Montpezat ; dans les années 1500 / 1520, les moines de la "Sainte maison de Mazan" détiennent dans la borie de leur abbaye - aux fins de les entendre - Agnès Colombe et Catherine Vesse, toutes deux accusées de sorcellerie.

Extrait des tablettes Albenassiennes

Les moines Louis Briny, professeur de théologie Sacrée, et Phéllix Bernard, docteur du couvent des Frères-Mineurs d'Aubenas qui n'étaient délégués ni par François Ier alors roi de France, ni par Louis de Montlor, haut justicier du pays, ni par le pape Léon X, ni par I'évêque de Viviers. Monseigneur Glaude de Tournon, mais par M. l'official d'Aubenas, le R. P. Louis Chambonis, de l'ordre des Mineurs de Largentière, inqusiteur général de la pravité hérétique du diocèse de Viviers, instruisent le procès, jugent et envoient au supplice Catherine Peyretone, veuve de Mandon Eyraud, du hameau de Villaret, paroisse et mandement de Montpezat, accusée de sorcellerie.

Louis Chambonis était un des quarante-cinq inquisiteurs qui relevaient du grand inquisiteur général, nommé Florencio, lequel en moins de cinq ans, de 1517 à 1522, fit condamner au suplice du feu vingt quatre mille individus soupçonnés d'hérésie parmi lesquels I'évêque de Zamora et beaucoup de prêtres qui voulaient s'opposer à l'illégalite et à l'atrocité de ses actes.

Le procès de la pauvre femme dura depuis le dimanche 24 septembre jusqu'au 7 octobre 1519. Des témoins stupides vinrent certifier qu'elle s'était donnée au diable Barrabam, qu'elle avait fait par ses maléfices mourir des pourceaux et qu'elle avait empêché une femme d'aimer son mari ! crime plus odieux, elle avait répandu l'eau bénite derrière elle en entrant à l'église !

Elle avoua qu'elle avait chevauché avec le diable qui avait pris la forme d'un lièvre noir pour la porter au sabbat !

On enfermerait aujourd'hui cette pauvre hallucinée à l'hospice de Sainte-Marie (hôpital psychiatrique de Privas) ; voici ce qu'il advint entre les mains des juges du Saint-Office.

Tirée de son cachot, Catherine Peyretone fut conduite sur la place publique de Montpezat où stationnait une foule immense à peine contenue par les soldats de la garnison.

Attachée à un pilier, elle entendit la sentence écrite par l'inquisiteur. Elle devait être exposée pendant trois jours, puis brûlée vive.

Le 12 octobre 1519, un grand bûcher fut élevé à la cime de la prairie où se tenaient les foires du bétail et la prétendue sorcière y fut amenée, pieds nus et la corde au cou.

Le peuple était impatient de voir brûler une sorcière possédée du démon, selon la décision infaillible des docteurs en théologie.

Aussi ce fut avec une joie frénétique qu'il vit le feu s'allumer et cette malheureuse, victime de l'aveuglement et de la barbarie de cette époque se tordre et se consumer dans les flammes des juges implacables et sans mandat de la Très Sainte-Inquisition.

Procès d'une sorcière à Montpezat

Nous sommes au début du XVIe siècle, sous le règne de François Ier, Montpezat , importante cité du Vivarais, est le théâtre de nombreux procès d'Inquisition contre de prétendues sorcières. Voici le récit de l'un deux, qui concerne Catherine Peyretone, résumé à partir du livre, écrit en 1865 par J.B. Dalmas, géologue, inventeur et notaire (natif de Montpezat en 1811), intitulé : "Les Sorcières du Vivarais devant les inquisiteurs de la foi". Les procès furent rédigés en français, par les quatre notaires royaux de Montpezat. Seuls l'acte d'accusation et le verdict étaient rédigés en latin. Les accusés ne connaissaient que le patois cévenol que le notaire traduisait.

Montpezat au début du XVIe siècle

Montpezat, située au pied du plateau ardéchois est, en 1519, un lieu d'étape pour les troupes royales ainsi que pour les muletiers et commerçants venant du bas Languedoc vers Le Puy. Montpezat est une ville composée de deux bourgs, la ville haute et la ville basse. Elle possède deux châteaux, Pourcheyrolles et Montlaur, et des prisons royales. Ces prisons détiennent de nombreuses prétendues sorcières en attente de répondre de leurs actes devant les tribunaux d'Inquisition. le procès dont nous allons faire le récit est celui de Catherine Peyretone, veuve Eyraud, habitante dans le hameau de Villaret, commune de Montpezat.

Protocole du procès par le notaire

Le procès d'Inquisition débuta le samedi 24 septembre 1519. Il a été reçu et signé par maître Simon Valentin, notaire royal à Montpezat. Une partie est écrite en latin, l'autre en français et même en idiome cévenol.

"Procès d'Inquisition fait et formé par le Révérend Père maître Louis Briny, professeur de théologie sacrée de l'ordre des Mineurs du couvent d'Aubenas, diocèse de Viviers, vicaire général de la sainte inquisistion, dans le présent diocèse de Viviers, contre la pravité hérétique, député par le révérend père Louis Chambonis de l'ordre des Mineurs de l'Argentière, professeur d'Écriture sainte, inquisiteur général de la pravité hérétique dans le Vivarais et dans beaucoup d'autres provinces et diocèses.

"Contre Catherine Peyretone, femme séparée de feu Mondon Eyraud, du Villaret paroisse et mandement de Montpezat, diocèse de Viviers, reçu par moi Simon Valentin, notaire public soussigné en présence des témoins, ci-après nommés :

"Au nom de Notre-Seigneur, ainsi soit-il. L'an de l'incarnation du même Seigneur, mil cinq cent dix-neuf et le jour de dimanche 24e du mois de septembre, régnant très chrétien et sérénissime notre prince François par la grâce de Dieu, roi des Français…"

Ensuite sont énumérées les autres qualités de l'inquisiteur et de l'accusée, "laquelle imbue et animée d'un esprit malin et d'une ruse diabolique, éloignant ses regards de Dieu, de la glorieuse Vierge Marie, sa mère, ne craignant pas sa puissance divine, oubliant le salut éternel, voulant être damnée plutôt que sauvée, a commis et accomplis les plus énormes maléfices, délits, forfaits, crimes et sacrilèges contre Dieu et la sainte foi catholique".

Les actes d'accusation

Catherine Peyretone est accusée d'avoir, depuis trente ans, renié Dieu et la Vierge Marie, pour se donner entièrement, en corps et en âme, à un diable appelé "Barrabam". Sa première rencontre avec le diable se place au Coulet ou Col de Villaret sur le sentier qui partait en direction du Roux, sous la forme d'un lièvre noir qui lui dit de se venger contre son voisin Champalbert, à l'aide d'un bâton noir avec lequel elle devait frapper les animaux de ce voisin. Elle devait lui donner chaque année, un denier sans croix, à titre de contribution. Ledit diable lui promit de lui donner beaucoup de biens et de la venger de tous ses ennemis.

Le tribunal lui reproche de ne plus confesser ses péchés à son curé ; de ne plus avoir reçu le corps de Jésus ou si elle l'avait reçu, de l'avoir gardé dans sa bouche et l'avoir ensuite jeté sous le cimetière de l'église paroissiale de Montpezat ; que lorsqu'elle allait à l'église et prenait de l'eau bénite, elle l'aspergeait à ses pieds, en l'honneur du diable et en mépris de Notre-Seigneur Jésus-christe et de la glorieuse Vierge Marie et tous les saints, et qu'elle faisait semblant de dire des prières. Lorsqu'elle voulait guérir quelqu'un ou les animaux auxquels elle avait donné du mal, elle ne pouvait le faire qu'en invoquant le diable Barrabam.

Elle allait au sabbat, au sommet du Suc de Bauzon. Elle y retrouvait d'autres sorcières avec lesquelles elles dansaient autour d'un feu, et rendaient hommage à "Barrabam" en le "baisant au cul avec une chandelle de poix noire" ce en quoi elle était accusée de sodomie. C'est au sabbat qu'elle rencontrait d'autres sorcières :
- Michelle Roberte, femme de Jacques Étienne, du Fau.
- Isabelle Serolh, de Chalias et son fils Pierre.
- La veuve Laplanche née Jeanne Péreyrone de la ville Basse.
Toutes furent absoutes et reçurent la purgation canonique, car on ne trouva aucun accusateur contre elles.
- Ainsi que Jeanne Chareyre, femme d'Antoine Vachon, du Roux, qui eut des accusateurs, essentiellement des voisins qui l'accusaient de chicanes et du vol d'un "devantail" (un tablier). Torturée elle nia ; on lui accorda la purgation canonique mais fut condamnée à payer les frais du procès.

Ce pacte avec le diable permettait à l'accusée de se venger de ses ennemis en les punissant d'infirmités ou de mort, par contact de sa main gauche, sur la partie gauche des personnes auxquelles elle voulait donner des infirmités ou la mort. Le tribunal l'accuse également de faire périr les fruits de la terre et les récoltes ; d'avoir mangé de la chair d'enfants qui étaient apportés par certaines gens qui ne doivent pas être nommés.

Des témoins sont entendus :

- Claude Alègre habitant l'Arzalier, paroisse et mandement de Montpezat, âgé de 45 ans. Il dit qu'il a ouï dire, par plusieurs, que Catherine Peyretone avait bruit de mauvaise femme et sorcière depuis 23 ans, qu'elle avait jeté un mauvais sort sur leur couple empêchant "la femme Alègre ne pouvait aimer et entretenir" son mari, et cela pendant deux années. Le sort aurait été jeté par la sorcière pour inciter l'épouse à se marier avec un fils de la sorcière et non avec Alègre.

Il porte les urines de sa femme à maître Jean, de Jaujac, médecin et devin. "Ledit maître dit qu'un personnage bien près de la maison dudit qui parle avait donné par envie ce mal à sa femme trois jours avant ses noces et que bien guérirait, mais non pas encore." Claude Alègre patiente un mois et comme il n'y a aucun progrès il part travailler en Auvergne et y reste 2 ans. " et lorsqu'il revint, sa femme avait perdu sa maladie et fantaisie, et depuis se sont bien aimés."

Il dit aussi qu'il y a vingt ans, quelque mal prit sa femme, qu'elle tombait sans que l'on puisse dire si elle était morte ou vive et était pâle et luisante. Il paie un messager pour aller consulter une "devine" d'Espaly (près du Puy)… "laquelle devine dit au messager que ce mal avait été donné à sa femme et lui enjoignit de faire des pélerinages et que bien guérirait ; et ledit qui parle et sa femme tiennent pour suspecte ladite sorcière Catherine Peyretone."

- Marie Chabassole, femme de Vinson du Claux, du Villaret, paroisse et mandement de Montpezat, dit "qu'elle a ouï dire que Catherine Peyretone était sorcière et spécialement par Jean Delubac dit Champalbert. Elle déclare avoir été touchée par l'accusée avec un doigt sur la robe, lui provoquant un grand mal au genou… deux jours après", propos confirmés par son époux. Un pélerinage lui permit de recouvrer la santé.

- Louise Garine, femme de Claude Alègre, fit la même déposition que son mari déjà entendu.

- Jean Delubac dit Champalbert, du Villaret, âgé de 30 ans, tient Catherine Peyretone, "responsable, il y a 7 ou 8 ans, d'un tourbillon de vent qui faillit jeter sa femme à terre, alors qu'elle était dans un cerisier, elle se signa et recommanda à Dieu, et en descendit et que depuis sa femme souffre de la tête, et que ce mal dura 4 ou 5 ans ; jusqu'à ce que vint au lieu de Villaret un médecin et devin qui dit à sa femme que ladite sorcière lui avait donné ce mal."

Delubac dit aussi "qu'une de ses filles ayant mêlé ses pourceaux avec ceux de la sorcière, la truie ne voulut plus nourrir ses quatre petits, trois pourceaux moururent au bout de trois jours, le dernier en quinze jours et la truie succomba elle-même en un mois."

- Le même jour, Vinson du Claux, du Villaret, 40 ans "dit qu'il a depuis longtemps ouï dire que ladite Catherine Peyretone était mal famée et avait bruit d'être sorcière. Il dit aussi que sa femme, et une sienne fille Guillaumette furent malades, dont la coupable était ladite sorcière."

- Jacques Lafaysse , du Villaret, âgé de 30 ans dit que "souventes fois et à plusieurs a ouï dire que ladite Catheine avait bruit d'être sorcière, par Champalbert et sa femme".

Préjugés et superstitions du moyen-âge

Pour bien comprendre ces procès il faut les situer dans le temps. Le peuple des campagnes était profondément ignorant. Lorsque ces gens avaient des ennuis, maladies, malheurs, pertes de récoltes ou de bétail, ils en cherchaient la cause autour d'eux et accusaient le mauvais œil, les "masques et fachineyres" (jeteurs de sort et sorcières) et non les causes physiques et naturelles. En conséquence, il n'y a que le Diable ou les Saints qui puissent les guérir. Ne sachant employer de moyens de la thérapeutique, ils menacent de battre la prétendue sorcière ou font des pélerinages lointains ; cat la dévotion est toujours en raison directe de la distance. Mais l'inquisiteur va plus loin encore : il soutient, dans son réquisitoire, que Catherine Peyretone est homicide ("homicidia commisisse"), quoique les témoins n'aient mentionné aucune mort quelconque, à part celle d'une truie et de ses quatre petits.

Interrogatoire et jugement de l'inquisiteur

Arrestation

L'arrestation eut lieu le 25 septembre sur les ordres du R.P. Louis Briny et effectuée par Pierre Dalmas et Étienne du Moulin dit "Poumé", sergents ; et comme témoins : Jean Flandin de Pourcheyrolles, gérant de la baillie de Montpezat, Antoine Tenet, châtelain du château.

L'accusée est interrogée par l'inquisiteur les 26 et 27 septembre 1519, dans une "crotte" (un cachot) du château de Montpezat où elle a été enfermée. Le R.P. Briny et Tenet étaient dans le cachot avec l'accusée. Le notaire Simon Valentin était en dehors, contre la porte avec quatre témoins.

Face à son juge, sans témoins, sans le secours de défenseurs, "elle déclare avoir commis tous les griefs qui lui sont imputés par l'accusation et les témoins", et en rajoute : Ainsi, elle avait le pouvoir de guérir quelqu'un à qui elle avait donné le mal. Elle disait : "Barrabam te l'a donné, Barrabam te l'ôte." Elle dit " qu'il ya environ trois années,elle et sa fille Agathe du lieu de Villaret, par le commandement dudit diable Barrabam, un jour d'été que faisait beau temps et que les fruits faisaient belle monstrée (belle apparence) lavèrent un âne de la maison deladite sorcière et de ce lavement en sortit une tempête et grande inondation d'eau".

Ensuite, "elle est amenée publiquement dans la basse-cour du château, devant son juge, ses délateurs et un notaire assisté de ses témoins. Posée en spectacle devant ce public qui ne lui donne pas un seul regard de compassion, une seule parole de bienveillance, reniée de sa famille qui se cache de honte, reprendra-t-elle son sang froid ? Non ; son délire va croissant comme vont le prouver ses réponses et sa croyance à ses rêves d'hallucinations"

Jugement et exécution

Le 9 octobre 1519, Catherine Peyrone est tirée de son cachot pour être conduite sur la place publique de Montpezat, à l'endroit où se tenait le pesage des grains et des châtaignes. Une foule immense se tenait aux abords du chemin du château ; les soldats de la garnison s'efforçaient de contenir le flot populaire. Elle est attachée à un pilier appelé Molus (un pilier qui servait de borne à l'angle de la rue et du ruisseau de la Mazade). La rue était étroite et surmontée d'une voûte munie d'un anneau auquel on pendait les scélérats (démolie en 1838).

Sentence

En face du Molus s'élevait une estrade en planches sur laquelle vinrent successivement s'asseoir, le Révérend Père Briny, Pierre Cumbe vicaire, noble Jean Flandin, Antoine Tenet, châtelain et autres témoins.

Ce même jour, le Révérend Père Louis Briny, président du tribunal, lut la sentence écrite de sa main, condamna Catherine Peyretone, du Villaret :
"À être exposée et attachée pendant trois jours consécutifs au pilier du Molus, afin d'inspirer au peuple l'horreur de son infâme commerce avec un diable infernal, de ses sacrilèges, homicides et maléfices sur le peuple, le bétail et les récoltes".
2° "À être brûlée vive, en la Prade de Montpezat, le 12 octobre, à deux heures de l'après-midi".

"Un grand bûcher fut élevé à la cime de la prairie communale, à 30 pas d'une croix de pierre, près de l'actuelle maison de retraite, face à l'église. Le jour et à l'heure indiquée par le jugement, la prétendue sorcière fut amenée sur le lieu de l'exécution, pieds nus et la corde au cou, escortée par les soldats et les autorités, et la sentence fut exécutée".

---

Ce ne fut qu'après cette terrible exécution qu'on entendit quelques voix élever quelques doutes sur le bon sens de cette femme, qu'on avait souvent vu gesticulant, parlant seule et à haute voix, tenant des propos incohérents ; depuis longtemps ses voisins l'appelaient "fachineyre" (sorcière). Elle était l'objet de méfiance et une victime facile pour l'Inquisition. Mais les plus dévots ne doutèrent pas un seul instant que cet état d'épilepsie ou de somnanbulisme, ne fut l'œuvre du démon et non l'effet d'un état morbide du système nerveux.

Nous laisserons la conclusion de ce récit à J.B. Dalmas :

"Ces faits historiques prouvent incontestablement que l'inquisition dans le Vivarais, ne s'est pas contentée d'exterminer les hérétiques, mais qu'elle a emprisonné, torturé, flagellé, pendu et brûlé vivante toute femme qu'on soupçonnait d'aller au sabbat (assemblée nocturnes) du diable, ou qui ne savait pas réciter correctement le latin du Pater, de l'Ave et du Credo qui était certainement pour elle ce que la langue chinoise est pour moi."

 

Pour justifier les agents de l'autorité civile qui ont paru sur la scène de cette sanglante tragédie, il suffit d'un mot : ils furent forcés de prêter leur ministère à l'inquisiteur, en vertu de la Sainte-Obédience, sous peine d'excommunication. Tel fut le commandement donné le 25 septembre 1519, par l'inquisiteur Briny, à Pierre Dalmas (ancêtre de l'auteur du livre cité en référence, qui a inspiré ce récit) et à Etienne du Molin, sergents de Montpezat, pour l'arrestation de l'accusée et l'audition des témoins.

 

Sources

- "Les sorcières du Vivarais devant les inquisiteurs de la Foi" par J.B. Dalmas, Éditions Guiremand à Privas, 1865.

- "Association des Enfants et Amis de Montpezat", article de Jean-Marc Gardès, Juin 1982.

- "La sorcellerie en Vivarais" par Jean Régné.

- "Terres Maudites" Chapitre XVIII : du diable et des sorcières; chapitre XIX La sorcière de Montpezat; chapitre XX La sorcière du Roux; ca-hapitre XXI Les sorcières de Mazan ; par R. Sahuc.