Promenades en Ardèche

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Patrimoine géographique de l'Ardèche, le centre : pays de châtaigne et de feu

"Il y a des régions plus majestueuses dans notre France; il n'y en a pas, à ma connaissance, de plus originale et surtout de plus contrastée, où l'on puisse comme ici, passer en quelques heures de la nature alpestre à la nature italienne; il n'y en a pas où l'histoire de la terre et des hommes soit écrite sur le sol en caractères aussi clairs, aussi vivants." Eugène-Melchior de Vogüé, Académicien Français. (Notes sur le Bas-Vivarais- 1893).

En dehors des partages administratifs, géographique ou touristique, le département de l'Ardèche peut artificiellement être divisé en six grandes "zones" qui recoupent les différentes régions naturelles et constituent un seul Pays, l'ancien Vivarais.

Pour faciliter le regroupement et le financement des projets de toutes les communes d'Ardèche, grandes ou petites, le Conseil Général a créé "Cap Territoires" à l'échelle d'un bassin de vie. C'est en se basant sur ces périmètres découpés par les élus que nous allons parcourir le département et en noter les particularités locales

Ardèche Plein cœur, "Pays de neige, de châtaigne et de feu"

L'Ardèche Plein Cœur désigne la partie moyenne du département, qui n'est ni au nord, ni au sud. L'Ardèche Plein Cœur est marquée par ses reliefs singuliers en collines ("serres"), ses vallées encaissées ("boutières") et ses rivières limpides qui dévalent des gorges dans les granits et les gneiss.

De la vallée du Rhône au Gerbier de Jonc, de Privas aux Monts d'Ardèche, l'Ardèche Plein Cœur s'étend sur deux vallées, la vallée de l'Ouvèze et la vallée de l'Eyrieux.

Ardèche Plein Cœur

La partie nord de cette région s'étend de Saint-Martin-de-Valamas à Vernoux; à l'ouest les Boutières où dominent gorges et vallées, en aval le Bas de l’Eyrieux, où prédominent méandres et plaines alluviales; au sud-est se trouve le Bassin de Privas, ainsi que la zone de passage vers le sud par le plateau du Coiron.

C'est un ensemble de territoires dont Privas est le centre le plus important :

Région des Boutières

Les Boutières

"Le pays le plus âpre et le plus vivarois du Vivarais"

Le périmètre de ce territoire correspond à la Communauté de communes des Boutières. Il s'étend sur le seul canton de Saint-Martin-de-Valamas. Il regroupe les 7 communes adhérentes; pour une population de 2.800 habitants environ :
canton de Saint-Martin-de-Valamas : Arcens, Chanéac, Intres, Lachapelle-sous-Chanéac, Saint-Jean-Roure, Saint-Julien-Boutières, Saint-Martin-de-Valamas.

La région montagneuse des Boutières est située au cœur du département d'Ardèche. Cette région n'a pas de découpage fixe ni de frontières bien définies. Toute limite territoriale est relative et fluctuante.

Le plus souvent, on situe ce territoire comme étant le bassin versant de la rivière Eyrieux et de ces affluents principaux la Dorne, la Dunière, la Glueyre. Administrativement, on parle des cantons du Cheylard, de Saint-Agrève et de Saint-Pierreville.

- La Direction départementale de l'Agriculture et de la Forêt de l’Ardèche quant à elle définit le sous ensemble des Boutières comme le regroupement de communes, centré par la vallée de l'Eyrieux.

- D'autres auteurs font valoir d’autres territoires qui réalisent chacun, à leurs yeux, une meilleure unité de leur domaine d’étude.

Tout proche se trouvent le territoire des Hautes Boutières, le Pays du Cheylard et la communauté Eyrieux aux Serres.

Vallée de l'Eyrieux

Ainsi constituée la région des Boutières est centrée par la vallée de l'Eyrieux au débit très inégal, qui s'étire entre Arcens, Saint-Martin-de-Valamas (château de Rochebonne), Le-Cheylard, Saint-Sauveur-de-Montagut, Les-Ollières-sur-Eyrieux.

Aucun village cependant n’est à plus de 550 mètres d’altitude, et une demi-ceinture de villages assurent le contact avec diverses régions du pourtour : la “Montagne” à l’ouest, le plateau de Vernoux au nord-est et la région privadoise au sud-est.

La région des Boutières, adossée au Coiron, est une contrée de transition, qui pousse son relief de l'ouest vers l'est,

Vallée de l'Eyrieux

Le long de la vallée de l’Eyrieux et de ses pentes, depuis le pied du Mézenc jusqu’aux marges de la vallée du Rhône, le pays des Boutières ne se laisse pas appréhender facilement.

Les pentes sont impressionnantes, sans atteindre l'ampleur de celles des Cévennes. La région était le passage des caravaniers viticulteurs qui allaient dans le Forez monter leurs vins et redescendaient le bois pour faire les tonneaux. C'est de cette activité que nous vient l'appellation "Boutières", "Boute" signifiant outre à vin.

Les Boutières représentent la partie "la plus âpre et la plus vivaroise du Vivarais". Son relief parfois profondément entaillé, se couvre de châtaigniers, l'arbre ardéchois le plus caractéristique.

Les communications avec l'extérieur demeurent difficiles en dépit de l'ouverture en 1882 de la route des gorges de l'Eyrieux et en 1891 d'une voie ferrée de la Compagnie des chemins de fer départementaux, de La-Voulte au Cheylard, prolongée plus tard jusqu'à Saint-Agrève et Lavoûte-sur-Loire. Malgré ces aménagements, il est encore difficile de nos jours d'atteindre certains hameaux établis au fond ou en haut de ravins et d'escarpements vertigineux. C'est pourquoi les habitants des Boutières ont conservé des traditions séculaires dans les domaines des coutumes, des foires, des fêtes, de la médecine populaire, de la religion.

• C'est la région des croix  à Arcens,

• des ruines fantastiques (Rochebonne, Brion), à Saint-Martin-de-Valamas,

• de vieilles églises  à Saint-Clément.

Ici, l'agriculture familiale est orientée vers la culture des arbres fruitiers (la monoculture du pêcher s'est imposée par sa qualité dans la vallée de l'Eyrieux), ainsi que vers l'élevage des moutons et des chèvres. Les forêts et les châtaigneraies recouvrent les autres terrains incultes. Au printemps, elle transforme cette rude vallée en une symphonie de couleurs du rose pâle au pourpre en passant par le carmin.

Le climat y est tempéré. Sa flore est riche de colchiques, de genêts et de mille fleurs des prés: violette, achilée, arnica, millepertuis ou mauve. De vieux hameaux isolés s'agrippent sur les versants dont on devine les murettes des cultures en terrasse.

Du plateau du Vivarais-Lignon proche de Saint-Agrève à l'austère pays des Boutières dont les vallées descendent du Mont Mézenc, sous les feuillages lumineux des châtaigneraies, bat le coeur de l'Ardèche authentique.

Les Hautes Boutières : les Sucs

Le périmètre de ce territoire regroupe 4 communes du canton de Saint-Martin-de-Valamas non adhérentes à la Communauté de communes des Boutières : Borée, La-Rochette, Saint-Clément, Saint-Martial; pour une population de 600 habitants environ.

"Hautes Terres" de silence, de solitude et de mystère où l'érosion a façonné le lit des rivières.

La Montagne Ardéchoise occupe la bordure occidentale du département, approximativement comprise entre Vanosc (canton d'Annonay-sud) à Lespéron (canton de Coucouron) au sud, en passant par le canton de Saint-Martin-de-Valamas et le Béage (canton de Montpezat-sur-Bauzon). Nous y sommes.

Elle est constituée par les terrains granitiques du Velay basaltique, du Massif du Mézenc [de "mes" (montagne)], des Monts du Forez, recouverts en leur centre de coulées volcaniques d'où émergent des pitons et des sucs (Mézenc : 1 754 mètres, Gerbier de Jonc [de "juk" (hauteur)] : 1 551 mètres), l'altitude excédant partout 1000 mètres. La Loire y prend naissance sur le versant sud-ouest du Gerbier-de-Jonc.

Panorama Mont Mezenc

Le Mont Mézenc culmine à 1754 m, barrière rocheuse naturelle délimitant la ligne de partage des eaux entre l'océan Atlantique et la mer Méditerranée.

De vraies barrières séparent les principales vallées. En fait il s'agit à la fois d'une montagne qu'il faut gravir et d'un plateau, car les vastes étendues qui la composent sont doucement mamelonnées, malgrè certaines émergences créées par le volcanisme. Ce qui rend plus uniforme la Montagne ardéchoise, en dehors du climat, c'est la faible densité de population, aggravée par un dépeuplement du tiers de ses habitants en un quart de siècle.

Du nord au sud :

Saint-Clément située à 1 155 mètres d'altitude, 100 habitants résident sur la commune de Saint-Clément.

La Rochette située à 900 mètres d'altitude, elle est habitée par 57 habitants, Panoramas exceptionnels sur la route touristique des Monts Mézenc et Gerbier de Jonc.

Borée : située sur les pentes du Mont Mézenc à 1.150 mètres d'altitude. Spécialités locales : le Triffou et la crème de Violine.

Saint-Martial : le suc du Gerbier de Jonc est sur le territoire communal. Cet espace naturel exceptionnel abrite une faune et une flore précieuses comprenant de nombreuses espèces protégées.

Le Pays du Cheylard

Le périmètre de ce Territoire correspond à la Communauté de communes du Pays du Cheylard: il s'étend sur le canton du Cheylard et regroupe les 14 communes; pour une population de 6.800 habitants environ.
canton du Cheylard : Accons, Dornas, Jaunac, Le-Chambon, Le-Cheylard, Les-Nonières, Mariac, Saint-Christol, Saint-Andéol-de-Fourchades, Saint-Barthélemy-le-Meil, Saint-Cierge-sous-le-Cheylard, Saint-Genest-Lachamp, Saint-Julien-Labrousse et Saint-Michel-d'Aurance.

Le territoire apporte beaucoup d'informations sur les savoir-faires et les connaissances de la région des Boutières. Il œuvre également pour promouvoir le Tourisme dans toutes les communes de la Communauté avec notamment la base nautique Eyrium installée au Cheylard.

• Pour désenclaver la région, au Cheylard on fait appel aux nouvelles technologies (réseau câblé, internet) ou à la construction d'un lycée polyvalent assurant la formation initiale et continue sur place. La région du Cheylard est le second bassin industriel d'Ardèche, à égalité avec Tournon. Le-Cheylard, capitale des Boutières est le 2ème pôle industriel de l'Ardèche (près de 3000 emplois), poursuit son développement. L'Arche des métiers, est unique en Rhône-Alpes :
• Industrie, sciences et techniques en Ardèche
• Un voyage au cœur des industries, une expérience unique en Rhône-Alpes, créée avec les meilleures techniques de scénographie et assistée par les nouvelles technologies d'information et de communication.

• Vers Saint-Martin-de-Valamas par la D120 on arrive à Jaunac,

• Par la D578 on rejoint Saint-Cierge-sous-le-Cheylard puis Les-Nonières, tandis que la D120 conduit à Saint-Michel-d'Aurance et à Saint-Barhélemy-le-Meil,

• Vers l'ouest la D578 nous emmène à Accons (château La Mothe) Mariac, Dornas.

•La ferme restaurée du Bourlatier se trouve à proximité du Gerbier-de-Jonc à Saint Andéol-de-Fourchades.

Région de Vernoux

Le Pays de Vernoux

Le périmètre de ce territoire ne correspond à aucune Communauté de communes, il s'étend sur deux cantons différents, il regroupe 7 communes; pour une population de 2.900 habitants environ.
canton de Vernoux : Châteauneuf-de-Vernoux, Saint-Apollinaire-de-Rias, Saint-Jean-Chambre, Saint-Julien-le-Roux, Silhac, Vernoux-en-Vivarais.
canton de La Voulte sur Rhône : Gilhac-et-Bruzac.

Situé à proximité immédiate du plateau de Lamastre, au sein du territoire "Ardèche Plein Coeur", dans un environnement également enclavé, le Pays de Vernoux s’étend sur un plateau verdoyant, avec ses prairies et ses vergers, il est cerné de collines (bois de pins, châtaigniers), entre 500 et 950 mètres d’altitude. C'est un paradis pour les randonneurs et tous les amoureux de la nature en quête de découverte, d'évasion. Il est situé en bordure du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche, à 30 minutes de Valence et de la vallée du Rhône, à quelques kilomètres seulement de sites pittoresques réputés où les églises romanes côtoient les châteaux et maisons fortes.

• à Châteauneuf de Vernoux (table d'orientation), Silhac (château Hautvillard),

• les vallées de l'Eyrieux et du Doux, du Mont-Gerbier-de-Joncs...

•Le paysage grandiose est ici dominé par les ruines de Pierregourde à Gilhac et Bruzac.

• Le Bourg de Vernoux-en-Vivarais, dont les remparts ont été rasés, situé à une altitude de 580 m, se trouve au centre de routes venant de l'Eyrieux, du Rhône, du Doux et de la Montagne. Il a su diversifier ses activités et frappe par l'importance de son histoire religieuse. La commune de Vernoux-en-Vivarais est classée "station verte". Ville porte du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche, son Église néo-gothique XIXe dresse son clocher de plus de 55 m, le plus haut du département. Son Temple du XIXe; le Château de Vaussèche (XIV/XVIe);

• les ruines du château de la Tourette (XIVe), sur un éperon rocheux surplombant les vallées de la Dunière et de l'Ève et les Gorges sauvages de la Dunière, sont autant de centres d'intérêt.

Boffres est rattaché au Pays de Crussol

Basse vallée de l'Eyrieux

l'Eyrieux aux Serres

Le périmètre de ce territoire correspond à la Communauté de communes l'Eyrieux aux Serres, il s'étend sur 4 cantons différents et regroupe 10 communes; pour une population de 4.400 habitants environ :
canton de Saint-Pierreville : Beauvène, Saint-Etienne-de-Serres, et Saint-Sauveur-de-Montagut,
canton de Vernoux : Chalençon et Saint-Maurice-en-Chalencon,
canton de La-Voulte-sur-Rhône : Saint Michel de Chabrillanoux,
canton de Privas : Dunière-sur-Eyrieux, Les-Ollières-sur-Eyrieux, Pranles et Saint-Vincent-de-Durfort.

La Communauté de Communes Eyrieux aux Serres regroupe des communes localisées autour de la vallée de L’Eyrieux, axe principal de circulation entre le plateau Vivarais Lignon, dominé par le Mont Mézenc, et la vallée du Rhône, et comme son nom l’indique jusqu’aux "serres", montagnes dominant cette vallée. Un projet de valorisation de l'ancienne voie ferrée reliant La Voulte au Cheylard, est en cours, avec le but de réhabiliter l’ancienne voie ferrée en « voie douce » donnant la priorité aux usagers non motorisés.

• Ainsi, le bâtiment du Moulinon, situé sur la commune de Saint-Sauveur-de-Montagut en état de friche industrielle a été acquis par la Communauté pour y créer des locaux d'activités pour les entreprises nouvelles ou en développement. Table d’orientation de Pic Lafont

• Le terrritoire a mis en œuvre la valorisation touristique de l'ancienne voie ferrée ainsi que la réalisation d'un belvédère en encorbellement surplombant la vallée de l’Eyrieux, sur la commune de Sain-Michel-de-Chabrillanoux, en bois de châtaignier.

• Les Ollières-sur-Eyrieux est devenu une station de vacances avec quelques gîtes et campings; de là on peut se rendre à Chalencon (classé village de caractère), puis à Saint-Maurice-en-Chalencon et Beauvène.

• Cependant qu'à Pranles, le Bouschet est toujours un haut lieu du protestantisme français, où l'on peut visiter la maison-musée de Pierre et Marie Durand, résistants pour leur foi au XVIIIe siècle.

Les Châtaigniers

Le périmètre de ce territoire correspond à la Communauté de communes des Châtaigniers, il s'étend sur le canton de Saint-Pierreville et regroupe 6 communes, pour une population de 1.700 habitants environ :
canton de Saint-Pierreville : Albon-d'Ardèche, Gluiras, Issamoulenc, Marcols-les-Eaux, Saint-Julien-du-Gua, Saint-Pierreville;

La Communauté de communes des Châtaigniers, partie intégrante des Boutières et du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche

L'ambition de la Communauté est le développement d'un territoire rural en déprime démographique et économique depuis plus de 50 ans. Un des objectifs étant la revalorisation du patrimoine local porteur à la fois de mémoire et d'intérêt scientifique, culturel et touristique.

• Alors que la région de Saint-Pierreville, calme et tranquille se tourne vers une agriculture familiale traditionnelle et un artisanat local. La Maison du Châtaignier mérite une visite (arbre "providence", arbre "à pain", arbre d'aujourd'hui). Le petit village à 600 mètres d'altitude, est au pied des Boutières et au cœur du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche

• Au cœur des Boutières, au bord de la "Glueyre", Albon-d'Ardèche vous accueillera à 630 m d'altitude;

Issamoulenc, commune rurale de 1500 hectares... son territoire s'étend le long de l'Auzène, rivière privilégiée pour la pratique de la pêche à la truite.

• A Marcols-les-eaux la table d'orientation du Champ de Mars à 1330 mètres et vue exceptionnelle depuis le Rocher de Don.

Saint-Julien-du-Gua village de moyenne montagne se compose essentiellement de nombreux hameaux.

La-Voulte-sur-Rhône

Le périmètre de ce territoire correspond à deux Communautés de communes, Les Deux Chênes et Confluences Drôme Ardèche, et trois communes non adhérentes; il s'étend sur le seul canton de La-Voulte-sur-Rhône, pour une population de 13.200 habitants environ.
canton de La-Voulte-sur-Rhône : Beauchastel, Charmes-sur-Rhône, Saint Fortunat sur Eyrieux, Saint-Georges-les-Bains, Saint-Laurent-du-Pape, La-Voulte-sur-Rhône.

La région du Bas Eyrieux située à la frange septentrionale du Bassin de Privas, inclus la partie descendante de la basse et riche vallée de l'Eyrieux où s'étalent les vergers de pêchers, pommiers, poiriers et cerisiers. Dans ce territoire, l'accent est mis sur la thématique scolaire, sans négliger les aménagements culturels (musée de paléontologie), sportifs (stade de Beauchastel) ainsi que la voirie.

Toute la région est constituée par un chapelet de petites villes industrielles de part et d'autre du Rhône.

• Après Soyons, Charmes-sur-Rhône puis Saint-Georges-les-Bains autrefois nommé Saint-Marcel-de-Crussol.

• La vallée de l'Eyrieux conduit directement vers la vallée du Rhône par Saint-Fortunat-sur-Eyrieux, Saint-Laurent-du-Pape (Château du Bousquet), jusqu'à Beauchastel (classé village de caractère) au confluent avec le Rhône où l'on rejoint la N 86.

• Légèrement plus loin La-Voulte-sur-Rhône s'étire en un long ruban, on traverse d'abord les "cités"; puis on arrive dans la vieille ville, en bas se situaient les anciennes fonderies (Parc Babouin), puis les ruelles conduisent au vieux château qui abrite la magnifique chapelle des Princes d'époque Renaissance. La-Voulte-sur-Rhône n'a jamais tout-à-fait remplacé l'usine Rhône-Poulenc-Textile autrefois principal employeur.

Rhône - Crussol

Pays de Crussol

Le périmètre de ce territoire correspond à deux Communautés de communes: Rhône-Crussol et Pays de Crussol; il s'étend sur les deux cantons de Saint-Péray et Vernoux et regroupe onze communes; pour une population de 26.500 habitants environ :
canton de Saint-Péray : Alboussière, Champis, Châteaubourg, Cornas, Guilherand-Granges, Saint-Péray, Saint-Romain-de-Lerps, Saint-Sylvestre, Soyons, Toulaud,
canton de Vernoux : Boffres.

• Au sud de Tournon, sur la RN 86, on passe devant le château-restaurant de Châteaubourg.

• Plus loin encore, après Cornas célèbre pour son cru AOC , à hauteur de Saint-Peray, on rencontre le château de Crussol, ensemble de ruines qui dominent la vallée.

• De Saint-Péray on peut se rendre au nord à Saint-Romain-de-Lerps par la D287, ou vers le sud à Toulaud et Boffres.

• Ayant repris la RN 86, on arrive ensuite au village de Soyons, son église romane, sa Tour penchée et son musée archéologique.

• Puis c'est le débouché de la vallée de l'Eyrieux, où les montagnes s'avancent jusqu'au Rhône, au niveau du village de Beauchastel - le vieux village perché, le nouveau village dans la vallée avec l'usine hydro-électrique EDF .

Région de Privas

Le Pays de Privas (Ouvèze-Payre)

Le périmètre de ce territoire de la Communauté de Communes Privas, Rhône et Vallées s'étend sur trois cantons, il regroupe 16 communes; pour une population de 25.400 habitants envion :
Canton de Privas : Alissas, Coux, Creysseilles, Flaviac, Freyssenet, Lyas, Pourchères, Privas, Saint-Priest, Veyras,
Canton de Chomérac : Chomérac, Le-Pouzin, Rochessauve, Saint-Julien-en-Saint-Alban,
Canton de La-Voulte-sur-Rhône : Rompon, Saint-Cierge-la-Serre.

Entre les Boutières, le Coiron et la vallée du Rhône, dans la partie la plus large du département, les cantons de Privas et Chomérac sont difficiles à classer; certains les regroupent sous le terme vague de Moyen-Vivarais, d'autres les assimilent au Bas-Vivarais. L'altitude y est comprise entre 200 et 600 mètres.

"La géologie et la simple physionomie des lieux montrent que le bassin de Privas, comprenant les vallées d'Ouvèze et de Mézayon, est un ancien lac, éventré d'abord au sud par l'échancrure d'Alissas, plus tard à l'est par le défilé de l'Ouvèze aux Fonts du Pouzin".
"La partie qui a gardé le nom de Lac le doit probablement au terrain marécageux qui s'y est maintenu plus longtemps, n'étant pas nettoyé par des cours d'eau comme la basse vallée de l'Ouvèze"
Docteur Francus, (Albin Mazon), Voyage autour de Privas, 1882, réédition 1965, Lienhart et Cie, Aubenas, pp. 202.

• La vallée de l'Ouvèze à hauteur du Pouzin marque une première limite. La ville du Pouzin, en grande partie détruite par les bombardements de 1944, ne possède qu'une église moderne construite en 1950. Par contre le Pouzin voit se développer une zone artisanale, ainsi qu'un parc industriel départemental de 100 hectares. En face du tandem La-Voulte / Le Pouzin on trouve le duo Livron / Loriol.

• De là, en direction de Privas, aux Fonts-du-Pouzin on peut se rendre à Saint-Pierre-de-Rompon où se trouvent les vestiges d'une abbaye (Couvent des chèvres, accessible après une marche).

• le Domaine de Cheylus à Flaviac est transformé en exploitation viticole

• Privas, chef-lieu de département depuis 1790, en raison de sa position centrale, n'exerce pas une attraction économique comparable à son rôle administratif. La région d'influence directe de Privas se limite aux vallées de l'Ouvèze et de la Payre, ainsi qu'aux versants nord du Coiron. La ville de Privas existait sans doute déjà à l'époque médiévale, cité des résistances religieuses, une des capitales du Protestantisme, elle fut assiégée par Louis XIII et Richelieu. Privas c'est aussi le "Site remarquable du goût" et la capitale du marron glacé, créé par Clément Faugier en 1882.

On dit que les derniers défenseurs de Privas préférèrent se faire sauter avec le fort du Mont Toulon qui constituait leur dernier refuge. Sur les bords de l'Ouvèze se trouve le pont Louis XIII; sur la place de la République la tour Diane de Poitiers et au musée de la Terre ardéchoise on peut voir la maquette du siège de Privas.

• Depuis Privas par la D2 on passe à Lyas où se trouve le château de Liviers,

•puis on atteint Pranles où résonnent encore les clameurs de l'Histoire, dont le souvenir est entretenu au Musée du Protestantisme (maison de Pierre et Marie Durand).

La région possède de nombreux autres châteaux :

• le château de Berzème de basalte noir,

• Depuis Privas, vers l'ouest,par la N104Col de l'Escrinetau col de l'Escrinet les chasseurs et les braconniers traquent les ramiers tandis que passent les rapaces, le milan et la bondrie apivore, les fauvettes et le faucon hobereau. En descendant le col vers Aubenas on trouve la sculpture en métal d'une chèvre réalisée par l'agri-sculpteur Pierre-Louis Chipon en 1986, qui l'avait conçu comme panneau de signalisation indiquant la vente de fromages à la ferme. Elle devint vite un point de repère pour les ardéchois et une attraction pour les touristes franchissant le col.

Vers le sud la garrigue, quelques genévriers ou buis et les lianes de salsepareille, de clématite et de chèvrefeuille. Les arbres y sont rares, mais l'herbe et la lande peuvent nourrir un bétail abondant et varié, le Coiron est une région d'élevage de chevaux et de bovins. L'agriculture familiale est orientée vers la culture du blé, de l'orge et des pommes de terre.

• Avant de franchir le col de l'Escrinet, passage à Saint-Priest gardien des sources de l'Ouvèze et où se trouve le château d'entrevaux. Le col de l'Escrinet une fois franchi conduit à Vesseaux puis Aubenas.

Pays de Chomérac

• Enfin, plus proches de la façade rhôdanienne, Chomérac est située sur les contreforts orientaux du Massif central, à 10 km du Rhône, dans la vallée façonnée par les rivières Payre et Vérone. Au nord se trouvent les montagnes calcaires des Grads et au sud se trouve le plateau basaltique du Coiron. Chomérac fait partie du Pays de Privas.

Véritable ouverture depuis la vallée du Rhône vers le Massif central, Chomérac et ses environs a été très tôt habitée et recèle quelques vestiges archéologiques. Chomérac fut durement touchée par les guerres de religion de 1621 à 1628.

Cette région s'ouvre à l'industrie tout en bénéficiant d'une plaine agricole bien irriguée; ici la production de fruits et surtout d'oléagineux et de protéagineux est bien représentée dans la plaine de Chomérac.

2 - La vallée du Rhône en Ardèche Plein Cœur :
de Châteaubourg au Pouzin

Pays de Crussol

Le périmètre de ce territoire correspond à deux Communautés de communes: Rhône-Crussol et Pays de Crussol; il s'étend sur les deux cantons de Saint-Péray et Vernoux et regroupe onze communes; pour une population de 26.500 habitants environ :
canton de Saint-Péray : Alboussière, Champis, Châteaubourg, Cornas, Guilherand-Granges, Saint-Péray, Saint-Romain-de-Lerps, Saint-Sylvestre, Soyons, Toulaud,
canton de Vernoux : Boffres.

Au sud de Tournon, sur la RD 86, on passe à Glun puis devant le château-restaurant de Châteaubourg.

Plus loin encore, après Cornas célèbre pour son cru AOC , à hauteur de Saint-Peray, on rencontre le château de Crussol, ensemble de ruines qui dominent la vallée. De Saint-Péray on peut se rendre au nord à Saint-Romain-de-Lerps par la D 287, ou vers le sud à Toulaud et Boffres.

Ayant repris la RD 86, on arrive ensuite au village de Soyons, riche de son église romane, de sa Tour penchée et de son musée archéologique.

Pays de La-Voulte-sur-Rhône

Charmes-sur-Rhône

Saint-Georges-les-Bains 

Puis c'est le débouché de la vallée de l'Eyrieux, où les montagnes s'avancent jusqu'au Rhône, au niveau du village de Beauchastel - le vieux village perché, le nouveau village dans la vallée avec l'usine hydro-électrique EDF .

Cette façade rhodanienne de l'Ardèche Plein Cœur est extrêmement diversifiée. Toute la région est constituée par un chapelet de petites villes industrielles de part et d'autre du Rhône. L'arboriculture de la pêche autrefois prospère dans les communes du Bas-Eyrieux n'est plus aussi florissante.

Légèrement plus loin La-Voulte-sur-Rhône s'étire en un long ruban, on traverse d'abord les "cités"; puis on arrive dans la vieille ville, en bas se situaient les anciennes fonderies (Parc Babouin), puis les ruelles conduisent au vieux château qui abrite la magnifique chapelle des Princes d'époque Renaissance. La-Voulte n'a jamais remplacé l'usine Rhône-Poulenc-Textile autrefois principal employeur.

Puis les montagnes s'avancent jusqu'au fleuve, la vallée de l'Ouvèze à hauteur du Pouzin marque une première limite. La ville du Pouzin, en grande partie détruite par les bombardements de 1944, ne possède qu'une église moderne reconstruite en 1950. Ici la ville voit se développer une zone artisanale, ainsi qu'un parc industriel départemental de 100 hectares. De là, en direction de Privas, aux Fonts-du-Pouzin on peut se rendre à Saint-Pierre-de-Rompon où se trouvent les vestiges d'une abbaye (Couvent des chèvres) accessible après une marche.

En face du tandem La-Voulte-le Pouzin en Ardèche, on trouve le duo Livron-Loriol dans la Drôme.

 

Sources

– Les Boutières : Collection "Pays d'Ardèche" par Henri Guibourdenche et Didier Picheral