Superficie: 4856 ha ; Altitude: 1050 m ; Population (en 2009) : 2.574 habitants
La ville est située dans la Montagne Ardéchoise Nord à la frontière de la région des Boutières, au seuil des Hautes Terres, aux confins des départements de l'Ardèche et de la Haute-Loire, elle est chef-lieu de canton et voisine des communes de Devesset et de Saint-Julien-Boutières. La plus grande ville à proximité de Saint-Agrève est la ville d'Annonay située au Nord-Est de la commune à 33 km. Les rivières Eyrieux et la Sumène traversent Saint-Agrève. Saint Agrève se situe sur les pentes et au pied du Mont Chiniac culminant à 1.128 m.
Les habitants de Saint-Agrève s'appellent les Saint-Agrèvois et les Saint-Agrèvoises.
Un peu d'histoire :
Étymologie: elle doit son nom à un évêque du Puy (Sanctus Agrippanus) venu évangéliser la région, décapité sur le territoire de la commune en février 602.
Le site était déjà connu des romains qui y batissent un fort, le Cinnacum.
De la vallée du Rhône, plusieurs routes convergent vers Saint Agrève pour se diriger ensuite sur le Puy et le pays vellave
Tel que nous le connaissons aujourd'hui, il est le résultat du regroupement de deux entités :
• la ville haute, perchée au sommet du mont Chiniac, avec son château et son bourg fortifié, à caractère défensif.
• la ville basse ou faubourg Lestra, blottie au pied de la colline, s'allonge le long d'une route et obéit à des fonctions commerciales.
En 1289, le vicomte de Polignac accorde aux habitants de Saint-Agrève leurs premières libertés et franchises. C'est l'origine de la communauté libre de Saint Agrève.
Plusieurs fois saccagée au cours des guerres de Religion de 1538 à 1588, après une résistance de huit semaines, Chambaud capitule. Saint Agrève est rasée pour la seconde fois.
Au cours du XVIIe s., l'amélioration du réseau routier et les nombreuses auberges aux vastes remises, font de Saint-Agrève une ville de foires connue des muletiers et des charretiers dont les convois de lourdes voitures portent le sel, les vins, les huiles...
A fusionné avec Le Pouzat qui a été rattaché à Saint-Agrève le 1er juillet 1973.
La commune portera le toponyme révolutionnaire de "Mont-Chiniac".
Architecture :
Le château Lacour, dit "Maison forte", aurait été construit en 1592 par Félise d'Asseyne ou de Sahune; transformé en pub, discothèque et salle de concert , définitivement fermé fin 2009 suite à différents problèmes.
Le château de Clavières, petit manoir, dit "Maison forte" il appartenait à la famille de Clavières jusqu'en 1775, puis passa aux mains de la famille Bollon, domine la ville. Gîte rural.
Chapelle Saint Marie du Pouzat reconstruite en 1948, d'origine romane, haut lieu du martyre de saint Agrève au VIIe : à proximité se trouve une "fontaine miraculeuse"dont l'eau avait, dit-on, pouvoir de guérir les maux des yeux, du nez et des oreilles.
Fontaine du Diable, sur la route en direction de Désaignes, coule la fontaine du Diable. Elle doit son nom à une légende locale
L'habitat du plateau de Saint-Agrève se caractérise traditionnellement par des maisons isolées ou regroupées en petits hameaux. Le toit traditionnel est en lauze
Église XIXe de style roman, reliquaire au presbytère.
Temple inauguré en 1822.
Château de Devesset: ancienne commanderie des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem sur la commune de Devesset.
Curiosités :
Situé dans un paysage de forêts, de lacs, de rivières et de prairies parsemées de fleurs multicolores la villes'étend au pied du Mont Chiniac, vieille butte de granit, offrant un panorama circulaire remarquable.
Petit train touristique de Dunières (Haute-Loire) à Saint Agrève, dit "la Galoche", remis en service été 2002.
Table d'orientation du mont Chiniac (1.100 m).
Belle route de Saint-Agrève au Cheylard.
Statue de menhir de Lichessol (MC), sur la route de Saint-Agrève à Pouzat.
Parc éolien la Citadelle, de 6 éoliennes pour une puissance de 13,8 MW