Saint-Etienne-de-Lugdarès, vue
Superficie:5034 ha ; Altitude: 1033m ; Population (en 2009) : 475 habitants
Le village est situé dans la Montagne Ardéchoise Sud, sur les contreforts du massif du Tanargue, il est chef-lieu de canton et voisin des communes deBorne et de Saint-Laurent-les-Bains. La plus grande ville à proximité de Saint-Étienne-de-Lugdarès est la ville d'Aubenas située au Sud-Est de la commune à 35 km. La rivière Allier traverse Saint-Étienne-de-Lugdarès. le village comporte une dizaine de hameaux.
Les habitants de Saint-Étienne-de-Lugdarès s'appellent les Stéphanois et les Stéphanoises.
Un peu d'histoire :
Dépendait du diocèse de Viviers et de la subdélégation du Bas-Vivarais.
En 1324, un combat eut lieu entre les troupes anglaises et trois seigneurs de la région, qui remportèrent la victoire ; ils firent graver leurs armes sur trois pierres de granit au sommet du rocher des Trois-Seigneurs.
Autrefois la commune s'appelait Saint Etienne de Ludres.
La commune portait le toponyme révolutionnaire de "Lugdarès".
La Bête du Gévaudan : La première victime officielle de la Bête du Gévaudan fut Jeanne Boulet, jeune fille âgée de quatorze ans, tuée le 30 juin 1764, au hameau des Hubacs dans la paroisse de Saint-Étienne-de-Lugdarès, comme en atteste le relevé du registre des baptêmes, mariages et sépultures, datés de 1757 à 1780.
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"L’an 1764 et le 1er Juillet, a été enterrée, Jeane BOULET, sans sacremens, ayant été tuée par la bette féroce, présans Joseph RIEU et Jean REBOUL."
L'histoire se poursuit dans la région de Langogne, puis de Saint Chély d'Apcher, pour finir dans celle de Saugues où Jean Chastel la tuera le 19 juin 1767 à la Sogne d'Auvers.
Cette épopée meurtrière dura trois ans, dans cette partie du Gévaudan appelée Margeride, où près d'une centaine de victimes dévorées, blessées y sont comptées.
La Bête du Gévaudan n'était pas un loup, parce que :
- les paysans de l'époque savaient ce qu'était un loup, et ont toujours parlé de "la bête" et non du "loup",
- on n'a jamais vu de loup se sauver en courant dressé sur ses "pattes de derrière",
- on n'a jamais vu de loup ranger soigneusement les habits de sa victime...
Architecture :
Église d'origine gothique, remaniée en 1886, l'église Saint-Etienne appelée "Cathédrale de la montagne", dont l'autel provient de l'abbaye cistercienne Les Chambons de Borne. Les murs sont bichromes, leur origine remonte à 1302.
Tour de guet e Borne.
Petite Église à Masméjean.
Curiosités :
Les croix sont au nombre de 24, dans le village et dans les hameaux alentours :
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Grande croix sur la place de l'église,
. Croix descendue du toit de l'église, lors de sa restauration,
. Dans le village de Saint Etienne,
. Croix de la mission "Barrial - Arcis"
. Croix "au Pied Moussio",
. Croix du Moulin,
. Croix des "Hubacs,
. Croix de la "Croix d'appel"
. Croix sur la route du "Doulay,
. Croix du "col du Fau",
. Croix vers le mas "des Fonds",
. Croix vers "Huédour"
. Croix de "Huédour"
. Croix du pont des "Esplanchettes" (vers les Hubacs),
. Croix sur la route "du Cros"
. Croix "du Cros",
. Croix dans le hameau "le Cros",
. Croix "de Bandon",
. Croix "du village" de Masméjean,
. Croix "du cimetière" de Masméjean,
. Croix "de la colonie" de Masméjean,
. Ancienne Croix "de l'église" de Masméjean,
. Croix "de Labrot" à Labrot,
. Croix "du bois de Lavert" à Labrot.
Bourg dans la vallée du Masméjean, et plusieurs hameaux dispersés dans la forêt : les hameaux des Hubacs, le Cros, La Chaze et Fourmaresche, Le Masméjan et Labrot.
Ancien moulin de Masméjean à énergie hydraulique.
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Vieux pont construit sure le Masméjean en 1513.
Les gorges de la Borne
Sommet des Trois-Seigneurs 1363 m.
Contrefort du Tanargue.
L'Arbre de Huédour : c'est un frêne élevé ou frêne commun (Fraxinus excelsior), isolé au milieu d'un champ, Il est creux et peut servir d'abri en cas d'intempéries. Il se dit que le berger y donnait ses rendez-vous...
On peut voir la maison natale de Henri Charrière dit "Papillon" (1906-1973) condamné au bagne en 1931, évadé, gracié en 1970. Aventurier et écrivain.
Parc éolien du Cham Longe sur les communes de Saint-Etienne-de-Lugdarès et Astet, à proximité du col du Pendu (1480 m d'altitude), de 14 éoliennes pour une puissance de 22,6 MW