Saint Gineys en Coiron
Superficie: 1320 ha ; Altitude: 672 m ; Population (en 2009) : 104 habitants
Le village est situé au cœur du plateau du Coiron, massif caractérisé par des falaises basaltiques noires, il fait partie du canton de Villeneuve-de-Berg et voisin des communes de Saint-Jean-le-Centenier et de Mirabel. La plus grande ville à proximité de Saint-Gineys-en-Coiron est la ville d'Aubenas située au Sud-Ouest de la commune à 11 km. La rivière Auzon traverse Saint-Gineys-en-Coiron.
Les habitants de Saint-Gineys-en-Coiron s'appellent les Saint-Gineois et les Saint-Gineoises.
Un peu d'histoire :
Habité depuis la préhistoire.
Relevait du diocèse de Viviers.
La commune portait le toponyme révolutionnaire de Montbrun.
Préhistoire, antiquité :
Dolmens, silex taillés, ou plus tard oppida
L'oppidum du Cheylard, sur son promontoire rocheux n'est pas accessible, mais il est visible depuis le site des Balmes de Montbrun, ancien village de grottes troglodytiques.
Grottes troglodytiques Balmes de Montbrun - le Site du Coiron - creusées dans un ancien cratère volcanique. Les troglodytes occupèrent ces habitats, sans doute depuis le Moyen-âge jusqu'à la fin du XIXe siècle, formant un immense village avec en face un château.
Architecture :
Église romane (MI).
Chapelle dans l'une des balmes.
Curiosités :
Les Balmes.
Points de vue sur la vallée.
La statue de Sainte Raône de Saint-Gineys-en-Coiron a une histoire touchante: on dit depuis des temps anciens que cette statue (une vierge avec un enfant) fut sculptée par un petit berger du Bas-Montbrun dans un bois de cerisier. Il la plaça dans une cavité sur le lieu de laquelle le baron de l'Estrange fit ériger une chapelle au début du XVIe siècle. La chapelle Sainte Catherine, du nom de la mère de l'enfant orphelin qui devait s'appeler Catherine. Cette sculpture resta sur l'autel de la chapelle avant d'être transférer au XVIIIe siècle dans l'Église paroissiale. Plus tard on attribua à cette statue la réputation de calmer les enfants grognons, en patois "los raônores", d'où le nom de Raône donné à la statue, devant laquelle on agenouillait les enfants. Des pélerinages ont eu lieu aux XIXe et au XXe siècles où des parents impuissants devant le caractère irascible de leur enfant venaient brûler des cierges au pied de la statue.