Saint-Mauric-d'Ibie vue
Superficie: 2330 ha ; Altitude: 212 m ; Population (en 2009) : 210 habitants
Le village est situé en Bas Vivarais sur les Plateaux Calcaires du Sud, il fait partie du canton de Villeneuve de Berg et voisin des communes de Villeneuve-de-Berg et de Saint-Germain. La plus grande ville à proximité de Saint-Maurice-d'Ibie est la ville d'Aubenas située au Nord-Ouest de la commune à 15 km. La rivière Ibie aux crues parfois furieuses traverse Saint-Maurice-d'Ibie. Situé au cœur d'une étroite vallée sauvage où ne poussent que la vigne et la lavande. Le hameau des Salelles est rattaché à Saint-Maurice d'Ibie.
Les habitants de Saint-Maurice-d'Ibie s'appellent les Saint-Mauriçais et les Saint-Mauriçaises.
Un peu d'histoire :
Maurice: chef de la légion Thébaine sous Maximien. Ayant refusé avec d'autres soldats de participer à un sacrifice, il fut massacré.
C'est l'église Saint-Maurice qui donna son nom au village
Ancien fief dépendant des barons d'Aps jusqu'au XIVe, puis cédé à Bertrand de Taulignan.
Au XVIe ancienne possession des Alleman.
Antiquité :
Maisons rurales de galets roulés : terrasses à arcades voûtées, ruelles.
Inscriptions romaines dans l'Église (MI). Très endommagée durant les guerres de religion, elle a néanmoins conservé son porche roman à grosses vaussures concentriques, clocher-mur, portail latéral, médaillons des XVIIe/XVIIIe.
Villa gallo-romaine aux Salelles.
Architecture :
Vastes et belles maisons rurales en pierre typiques du Bas-Vivarais.
Sobre Église romane XIIe s.(MI) édifiée par les bénédictins de Conques.
Chapelle des Salelles avec clocheton.
Curiosités :
Gorges et vallée de l'Ibie.
Lieu de baignade au "Trou de la Lune" : retenue d'eau de l'ancien moulin de la Noé. Il existe également une double chute d'eau connue des amateurs de cascades (gour de la Sompe à la Chadenède).
Trou de la lune
Au hameau de Salelles : maisons restaurées avec escalier extérieur, deux fours à pain , des couradous et des passages voûtés. Les maisons dotées du "couradou" (terrasse couverte d'arcades) témoignent d'un passé séricicole (culture du ver à soie) et de filature artisanale. Un peu à l'écart du hameau, un petit cimetière protestant familial, signalé par un haut cyprès.