George Armstrong Custer est né le 5 décembre 1839 à New Rumley dans l'Ohio, son enfance se déroule dans la ferme familiale à Monroe dans le Michigan.
George Armstrong Custer, est bon dernier de sa promotion lorsqu'il reçoit son diplôme de l'Académie Militaire de West Point en 1861. La guerre de Sécession lui permet de s'engager dans l'Union, il commande alors le 2e Régiment de Cavalerie en tant que sous-lieutenant dans la bataille de Bull Run. Il s'illustre en capturant le premier drapeau confédéré et acquiert la réputation d'un chef de cavalerie intrépide.
En 1863, à l'âge de 23 ans, il est brigadier-général rattaché à l'état-major de Pleasonton et obtient la brigade de cavalerie du Michigan.
Il compose son uniforme et son drapeau personnel (une bande rouge et une bande bleue avec deux épées croisées). Il combat en juillet 1863 à la bataille de Gettysburg. Il est victorieux à Falling Waters et à Culpeper, il participe aux batailles de Brandy Station (repli), de Buckland (défaite de l'Union), de Gainesville.
En 1864 Custer se marie avec Elisabeth Bacon. Il repart en campagne, est victorieux à Rapidan River et Yellow Tavern. Il est battu avec les honneurs à Trevillan Station. Lors de la campagne de Shenandoah, la brigade de Custer remporte les victoires de l'Opequon, de Winchester, de Tom's Brook (Courses de Woodstock) et de Cedar Creek.
En 1865, ses hommes le surnomme major-général - à la suite de ses faits d'armes, - sa brigade participe aux victoires de Waynesboro, de Jeetersville, de Five Forks, de Saylor's Creek et d'Appomattox Station.
Après la guerre de Sécession, il reprend son grade ordinaire de capitaine jusqu'en 1866 lorsque le General Sheridan le nomme lieutenant-colonel du 7e Régiment de Cavalerie. Il est alors transféré en Louisiane puis au Texas.
Custer passe les dix dernières années de sa vie à combattre les tribus des premières nations dans la région des Grandes Plaines ainsi que dans les territoires du Dakota et du Montana.
En 1867, il participe à l'expédition du General Winfield Hancock contre les Indiens Cheyenne du Sud. Il échoue dans sa poursuite des Indiens. Il sera alors condamné à un an d'inactivité militaire.
Custer est reconnu pour sa témérité. Ses premiers succès en tant que "jeune-général" alimentent chez lui l'arrogance et la conviction qu'il est destiné aux plus grands honneurs. Des témoignages sur l'homme décrivent ses impressionnantes sautes d'humeur: de bonne humeur et plein d'énergie et tout à coup devenant maussade et broyant du noir. Son épouse, Élizabeth Bacon Custer, communément appelée Libbie, le suit d'un camp à l'autre, d'un Fort à l'autre, partout dans l'Ouest. Libbie et son époux sont tous deux des écrivains doués et ils publient des livres et des articles décrivant la vie dans les Plaines.
En 1868, Custer revient du Michigan, il reçoit l'ordre de venger les 400 civils et soldats tués par les guerriers Kiowas et Cheyenne. Le 27 novembre à Washita River, il détruit le camp Cheyenne de Black Kettle, où il fit un massacre.
Au cours de 1873, le 7e Régiment de Cavalerie ressort vainqueur d'escarmouches contre les Indiens Sioux et les Lakotas à Yellowstone .
Première expédition de Custer dans les Black Hills
Rapid City est la porte d'entrée des Black Hills qui sont un îlot montagneux de 193 x 97 km recouvert d'une immense forêt de sapins dans laquelle les Crows et les Sioux avaient trouvé refuge. Ce territoire fût concédé aux Amérindiens en 1866.
En 1874, il mène une expédition dans les Black Hills, une région qui avait été garantie à la nation Lakota dans le traité du Fort Laramie signé six ans auparavant.
En Juin 1874, le Lieutenant-Colonel G.A. Custer (1839-1876) fut envoyé pour dresser une carte et un inventaire des richesses des Black Hills. Il était accompagné d'un millier d'hommes (mineurs, naturalistes...) avec 310 chariots et 330 vaches pour le ravitaillement.
Une découverte controversée
N.H. Winchell, directeur du "Geological and Natural History Survey of Minnesota" déclara n'avoir jamais vu d'or pendant l'expédition mais n'en cherchait pas selon Custer ?
L'or fut trouvé dans la French Creek par Horatio N. Ross puis confirmé par F. Bryant lors d'une seconde expédition au lieu dit Deadwood Gulch.
Une nouvelle ruée vers l' or
Cette découverte entraîna une ruée et la guerre entre Amérindiens et Blancs. En 1876, le régiment de Custer se joint à d'autres groupes pour forcer les Sioux et les Cheyennes à s'installer dans des réserves.
La dernière bataille à Little Big Horn
Baptisé par les Indiens le "tueur de suaws" à cause de sa haine et de sa cruauté à leur égard. Custer rêvait depuis longtemps de prendre ce territoire des Blacks Hills aux Sioux.
A cette époque, Custer était sous les ordres du général Terry et commandait le 7e Régiment de Cavalerie; afin de combattre les Lakotas, les forces de Custer s'allièrent à celles des généraux Crook et Gibbon, pensant obtenir une victoire écrasante. De leur côté les Sioux et les Cheyennes, voulant défendre leur territoire de chasse, s'étaient regroupés derrière les chefs Sitting Bull et Crazy Horse dans la vallée de la Little Big Horn.
Terry ordonne à Custer et à sa brigade de 655 hommes de se rapprocher de leur campement mais de ne pas attaquer avant que sa propre colonne et celles des deux autres généraux Crook et Gibbon, aient pris position autour du camp indien. Cependant, Custer ne respecta pas le plan et atteignit trop tôt, le 25 juin 1876 un grand camp indien qu'il découvre sur l'autre rive de Little Big Horn. Les brigades d'infanterie de Gibbon, trop lentes, ne pouvaient plus assurer le renfort, entraînant le retrait des forces du général Crook à Rosebud Creek, contre Crazy Horse.
Custer poussé par sa haine et sûr de l'emporter, enfreint les ordres du général Terry et décide d'attaquer seul un village qui s'avère être occupé par plus de 4.000 à 6.000 personnes dont environ 2.500 guerriers Sioux et Cheyennes. Prévoyant l'attaque des "tuniques bleues", les Indiens leur ont tendu une embuscade et d'encerclés deviennent les "encercleurs" : sur le flanc gauche , en aval du camp, Gall, chef des Sioux Humkpapas; de front le gros de la troupe indienne, avec Crazy Horse à sa tête. Crazy Horse est partout, il exorte ses guerriers au courage. La tactique des Sioux est efficace et les cinq compagnies de Custer sont prises dans un étau. Custer ni personne n'en réchappe
Les pertes du 7e Régiment de Cavalerie dans cette action (incluant le détachement de Custer) furent : 12 officiers, 247 hommes engagés, 5 civils et 3 éclaireurs Indiens tués; 2 officiers et 51 hommes engagés furent blessés.
Un des chefs victorieux racontera plus tard: "Notre attaque se déclencha comme un ouragan. Elle s'abattit comme une nuée d'abeilles furieuses sortant d'une ruche".
Pierres tombales du champ de bataille de Little Big Horn
La pierre noire indique l'endroit où est tombé George Custer
La dernière bataille de Custer "Custer's Last Stand" (appelée également: "Custer Last Charge", "Custer Laste Battle", ou "Custer Last Fight") sur la Little Bighorn en a fait une des figures les plus populaires de l'histoire américaine.
Ce fut considéré comme l'un des pires fiascos de l'histoire militaire américaine.